zkp ▬ numbthepainwithalcohol&pills

DOSSIER PSYCHIATRIQUE DE
zoara kalliope pavlov

(C)ROUSSE 2010


(C)BLACKBERRY

i . d . c a r d

(C)BABYGONE “ no chances for goodbyes, no explanations, no fucking reasons why. ” featuring mischa barton

Nom : Pavlov (née Avraám-Fedenko) Prénom : Zoara Kalliope Surnoms : on la connaît bien sous le pseudoynme de « l'avatar » ou de Hermès, ou tout simplement comme Pavlov. Rares sont les gens, même parmi le clan Makarov, qui connaissent ses prénoms. Age : vingt et un an Nationalité : grecque et russe Statut : inconnu Faction : Makarov Métier / Grade : on peut déterminer sa fonction comme étant celle, comme précisé plus haut, d'un avatar : pour plusieurs religions, comme l'hindouisme ou certaines mythologies slaves, un avatar est une créature, une incarnation, qui apparaît pour prévenir de la visite d'un dieu, d'un événement important, d'une catastrophe à venir. Pas assez grosse pour tenir une arme de poids, pas assez méchante pour se battre, mais juste assez têtue pour vouloir faire partie de l'action, Zoara joue pour les Makarov un rôle donc, de prémonition, de messagère, d'où le surnom Hermès, qui lui a été attribué vu ses origines grecques : elle passe chez des clients les prévenir d'une visite d'un gros magnat à venir, prévient les gens de rembourser leurs dettes ou leur annonce la date de leur mort. Elle ramasse des paquets. Elle dépose des bombes. Elle agit comme taxi dans de plus ou moins grosses opérations. Elle fournit café, vodka, cigarettes et drogues aux gros bras. Et parfois, quand elle s'ennuie, elle leur donne aussi un peu de chaleur humaine. Elle est unique, ou presque, et surtout, elle est indispensable. C'est ce qu'elle aime. Poste vacant ? nope !

p h y s i q u e

(C)GOLDENSKIES

“ darling, what is going on ? ... higher heels and lipstick napkins, dying is your latest fashion. ”

Extrait du journal intime de ZKP, janvier 2020 : « Bébé, regarde toi. Je sais que c'est dur, je sais que ça fait mal et je sais que tu en as marre, des larmes qui font couler ton maquillage de Barbie quand tu te regardes dans le miroir, mais j'ai besoin que tu scrutes ton visage et que tu retrouves la fille que tu étais avant. Tu t'en rappelles ? C'était il y a seulement six mois ; tu te promenais dans la rue en stilettos, sur tes belles longues jambes fines et musclées, pavanant une poitrine et des joues pleines qui en auraient fait pleurer de jalousie plusieures. Tu n'as jamais été grosse, potelée, enrobée, peu importe, tu as toujours mangé bien plus qu'à ta faim et tu n'as jamais pris un kilo. Ta taille de guêpe était ta fierté, et tes grands yeux bleus pouvaient faire faire n'importe quoi à n'importe quel garçon de la Russie au complet. Monsieur Pavlov, que tu appelais alors encore affectueusement papa, disait qu'il n'y avait au monde aucun bijou qui pouvait rivaliser avec sa perle, sa petite Zoara ... que s'est-il passé ? Tu t'es tuée. Tu le vois tous les jours maintenant. Depuis que tu as acheté ce petit sac à dos de Toy Story, que tu transportes maintenant toujours sur toi, ce sac à dos d'enfant où tu caches tous tes secrets, les seuls que tu as, tu t'es regardée toute seule, impuissante, plonger dans la déchéance. Ça c'est d'abord remarqué dans tes clavicules ; elles sont devenues saillantes, trop saillantes, et les clavicules saillantes, tu l'as toujours su, sont signe de faiblesse. Tes cuisses ont maigri. Tes seins, tes hanches, tes joues, ont fondu. Les pilules, et tous ces autres secrets que tu cachent, ça coupe la faim, et les cigarettes, ce n'est pas beaucoup mieux, mais ça tu le savais, bébé, sauf que tu n'as rien pu y faire et maintenant, tu ne dois qu'accepter les conséquences. Le matin, tu te lèves, tu t'habilles et tu soupires. Tu essaies de te convaincre : les vêtements amples cachent la maigreur. Des skinny jeans probablement un peu larges, un t-shirt d'une équipe de hockey, d'un groupe de musique ou alors, une chemise, peut-être une robe une fois de temps à autres, et surtout, les imperturbables stilettos, les talons aiguille, les sandales, les bottes, cette collection de souliers que tu as sur la banquette arrière de ta voiture, sans quoi tu ne pourrais survivre. Une fois habillée, tu coiffes tes superbes cheveux, tu peins tes ongles et tu te maquilles, parce que toute bonne femme (c'est du moins ce qu'on t'a appris) se cache derrière son maquillage. Potable. Tu étais superbe, mais maintenant tes yeux sont ternes et tu es maigre et tu es jolie. Pleine de cicatrices. Quatre tatouages. Treize piercings. Des hématômes. Tu te fais tout le temps mal. [...] »

p s y c h o l o g i q u e

(C)GOLDENSKIES

“ i fake it so real i am beyond fake, and someday you will ache like i ache. ”

EXCESSIVE ▬ Pour elle, il n'existe que deux extrèmes, et puisque trop, c'est comme pas assez, il y a toujours seulement que trop. Trop d'alcool. Trop de drogues. Trop de maquillage. Trop de peau. Trop de tout. C'est la manière de vivre. We are the ones who chose to live fast and die young.
IMPULSIVE ▬ Parce que penser avant d'agir ne sert définitivement à rien. Il n'y aura peut-être pas de demain, alors c'est aujourd'hui qu'il faut profiter de tout.
SECRÈTE ▬ Zo est quelqu'un qui déteste se faire remarquer. Jamais ou alors presque jamais vous ne la verrez prendre la parole lorsque beaucoup de gens sont autour d'elle, ou bien exposer une idée avant qu'on lui suggère de le faire. Elle n'aime pas qu'on la remarque et ça la rend mal à l'aise d'avoir de l'attention de gens qu'elle connait (les inconnus, c'est une autre histoire). Son passé? Ce qu'elle ressent? Zoara n'en parle jamais. À personne. Elle ne peut se permettre que quelqu'un sache ce qu'il lui est arrivé dans sa vie, c'est trop risqué de s'ouvrir aux autres puisqu'on ne sait jamais qui est son ami et qui ne l'est pas; l'histoire nous a montré que les trahisons viennent de ceux dont on l'attend le moins.
INSTABLE ▬ un inconnu pourrait la penser bipolaire. Un jour elle est volcan et le lendemain tempête. Chaude et puis froide. Souriante puis pleurnicharde. Énervée puis fatiguée.
RANCUNIÈRE ▬ Elle n'oublie jamais rien, ni personne. Elle peut se rappeler des années d'un tout petit affront, même si c'était pour blaguer. Vaut mieux ne pas agacer cette fille, pour qui la loi du Talion est synonyme de vérité. La vengeance, c'est un plat qui se mange froid et c'est aussi un jeu: qui s'y frotte s'y pique.
VULNÉRABLE ▬ en le sens que même si elle se pense « invincible » (le terme exact serait reckless en anglais), il est très facile de la briser. Il suffit de lui rappeler un mauvais souvenir. De la critiquer. D'essayer de découvrir ce qu'elle cache. Et elle s'abandonne, elle tombe. La vie est une falaise perpétuelle.
REBELLE ▬ parce que tout le monde l'est un peu au fond. Qui décide de suivre les lignes logiques de la société ? Il est presque conforme d'être anti-conventionnel. Mais c'est beau d'être différent. Ce pourquoi on l'est tous.
PROVOCATRICE ▬ avec les inconnus seulement. Elle aime qu'on voit trop de peau. Elle aime se promener dans la rue complètement cokée et aborder des gens pour voir ce qu'ils vont faire. Vomir dans des parcs publics. Se pointer au skatepark et démolir tous les petits jeunes à casquettes qui se croient meilleurs qu'elle. Mettre du Bring Me The Horizon dans sa voiture. Envoyer son poing au visage de quelqu'un. Faire réagir.
AUTHENTIQUE ▬ Elle n'est pas quelqu'un d'autre, pour le plaisir de la foule. Elle ne se donne pas d'air. Elle a vraiment un caractère de chiottes ; répugne vraiment le monde extérieur, trouve vraiment drôle de draguer les garçons et de les voir se morfondre après, prend vraiment un plaisir à insulter les plus faibles. Pour ZKP, il n'y a que les apparences. Rien d'autre ne compte. Autant montrer qui on est vraiment.
TÉMÉRAIRE ▬ parce que penser aux conséquences, c'est nul. Un Bushido me cherche ? J'ai le choix d'appeler des renforts ou de me jeter par la fenêtre du deuxième étage ? Tant pis pour le poignet cassé, c'est plus drôle et de toutes façons grâce aux pilules je ne sens rien.
SOLITAIRE ▬ les amis nous tuent. Nous trahissent. Simon & Garfunkel chantaient, « I have no need in friendship, friendship causes pain, it's loving and it's laughter I disdain. I am a rock. I am an island. » et elle sent qu'elle peut s'identifier à ce bout de chanson.
INSÉCURE ▬ parce qu'elle sait qu'en ce monde elle ne peut avoir confiance en rien sauf la drogue.
MANIPULATRICE ▬ elle abuse. De son corps. De sa voix. De sa féminité. Même si elle n'est plus aussi belle qu'avant, elle se sert de tous ses atouts pour parvenir à ses moyens. Elle fera n'importe quoi. Elle s'en fout.
VOLAGE ▬ elle est au milieu de ses belles années ; jusqu'à vingt-huit ans, elle peut baiser ce qu'elle veut et personne ne pourra le lui reprocher, alors elle en profite.
DESTRUCTRICE ▬ elle a toujours eu ce côté pyromane, amoureuse des allumettes et des bidons d'essence. Elle aime les bombes. Les cocktail Molotov. BAM.
DIRECTE ▬ Zo est silencieuse et discrète. Mais si quelque chose la dérange, tu vas le savoir vite parce qu'elle ne se gêne pas pour dire leurs quatre vérités aux autres. Des fois c'est choquant. Au moins c'est toujours vrai. Le petit jeu où tu dis que t'es moche pour qu'elle te prenne en pitié et te dise que t'es beau, ça marche pas. T'es toujours moche.
PATIENTE ▬ Comme le faucon, elle guette sa proie, attendant patiemment le moment où elle pourra l'attaquer, le tuer. Des fois, quand elle est motivée, elle peut rester deux jours sans bouger, à observer quelqu'un ou quelque chose. Sa nature calme et silencieuse le lui permet. Elle trouve toujours le moment propice pour démembrer ses victimes.
SARCASTIQUE ▬ Sa manière de rigoler sans le montrer. Rares sont les fois où ZKP dit vraiment ce qu'elle pense, sans une pointe d'ironie dans la voix. Si t'es pas assez perspicace pour comprendre, eh ben c'est même pas la peine, tu peux déjà t'en aller.

QUINZE CHOSES À SAVOIR (EXTRAIT DU JOURNAL DE SKP) ▬ 1 ▌ je suis le genre de personne à me faire tout le temps mal, à toujours me faire prendre dans les plus stupides des pièges, à jamais me rappeler pourquoi j'ai les jambes toutes écorchées après une soirée bien arrosée : la preuve, c'est bien que je me suis réveillée, il n'y a pas si longtemps, à l'hopital, après six jours de coma. No idea how that went on ! C'est le genre de chose qui a tout simplement, tendance à m'arriver. 2 ▌ je n'écoute pas beaucoup de musique : j'ai un ipod dont je me sers seulement dans la voiture. En général, je préfère le vieux rock et le punk-hardcore au RNB et aux autres musiques plus populaires, mais il m'arrive bien souvent de m'attacher à une chanson en particulier de Lil' Wayne ou de Rihanna. Ma chanson préférée est sans aucun doute, Doll Parts de Hole. 3 ▌ ma drogue, c'est le café et les cigarettes (entres autres) : je fume des Benson & Hedges depuis que j'ai onze ans, ça coupe la faim, c'est merveilleux, parce que je suis un ogre. Je n'ai jamais aimé la sensation de la marijuana, même quand tout le monde en fumait, moi je m'abstenais, les lèvres pincées, le regard ailleurs. J'ai toujours préféré les pilules. J'ai fait de la speed pendant très longtemps. La speed m'a fait frôler la mort. Mais je l'aime encore. Je l'aimerai à jamais. J'ai aussi un secret, des diamants blancs et de la poudre, que je cache dans un sac de Toy Story, mais ça, je n'en parle pas. 4 ▌ je n'ai pas d'amis. Simon & Garfunkel ont chanté : « I have no need in friendship, friendship causes pain. It's loving and it's laughter I disdain. I am a rock. » Je suis d'accord. Pas d'amis, peu de famille, c'est la meilleure manière de s'en sortir. Les autres ne font que nous trahir. Je pensais que j'avais papa à mes côtés. Monsieur Pavlov m'a trahie. Ils m'ont trahi, tous et chacuns. Je n'ai pas d'amis. 5 ▌ je ne suis avec le clan Makarov que pour garder en moi l'évident souvenir de mon père, même si c'est pathétique. Il est celui qui m'a appris comment tenir un fusil. Comment assembler une bombe. Il est celui qui m'a tout appris et pour ça, je ne l'aurai jamais assez remercié. Il a toujours vu que j'étais la plus fragile de ses deux filles, contrairement à Chess, mon frère, qui s'entête à penser le contraire et protéger notre petite soeur. Mon père a toujours vu qui j'étais. Il est bien le seul. 6 ▌ j'ai toujours haï le sport, sauf le hockey, même si c'est pathétiquement ordinaire pour une fille de mon style. Pourtant, papa me forçait à tous les essayer : football, baseball, soccer. Mais toujours, la patinoire m'appelait. J'ai arrêté de jouer quand les commotions cérébrales m'en ont empêché, vers l'âge de seize ans. À dix-huit, je me suis recyclée dans le roller-derby. J'ai dû oublier ça aussi quand une frustre du nom de Big Gina m'a défoncé les deux épaules dans la même course. Je suis restée très attachée aux deux sports : je prends pour les Canucks au hockey, et je vais souvent voir les compétitions de roller-derby à Kansas City. 7 ▌ J'ai une fascination un peu semblable à celle de mon père, en ce qui concerne les contes pour enfants et les films de disney : surtout Alice au pays des merveilles ... j'en ai toujours voulu à mon père d'avoir donné Alice en deuxième nom à ma petite soeur, Cheshire à Chess. Et pour moi, il avait choisi Kalliope, comme la muse grecque. J'aurais voulu être la chenille sur l'opium. Même si Kalliope, comme il me le répétait souvent pour me consoler, était la plus belle. 8 ▌ je suis complètement végétarienne sauf pour le McDonalds, mais pour compenser, parce que je trouve ça un peu trop soft, j'ai quatre tattoos (un sur l'épaule droite à l'arrière, une flèche rouge à l'intérieur de laquelle il est inscrit, you control who you are by going forward ; un mudkip (le pokémon) en noir et blanc sur la cheville ; Alice & le chat de Cheshire, parce qu'après tout, la famille c'est tout ce qui compte, sur le poignet droit, en tout petit et discret ; le dernier en- dessous du sein gauche, une inscription bête marquée, the best part of me was always you) et treize piercings (les oreilles, deux fois chacune plus une fois dans le croquant et une autre dans le tragus, à gauche, en plus d'un industriel ; la langue ; un vertical cleavage au sternum ; un au mamelon droit ; le nombril, en bas ; un microdermal sur l'index droit ; puis finalement, à la hanche droite). J'aime l'adrénaline que ca me procure, aller me faire percer ou tatouer, et c'est tout. 9 ▌ les gens qui ont une passion me fascinent. pendant les jeux olympiques, assoyez-moi devant une télé et je serai scotchée là pendant des heures. amenez-moi à un concert classique. voir un groupe screamo. à une pièce de théâtre. j'aime. c'est beau. 10 ▌ je ne suis pas comme toutes les autres. j'aime jouer au hockey. je sais faire un laserflip sur une skateboard et puis, je bois de l'alcool de pauvre. j'écoute et j'apprécie bring me the horizon ... pour de vrai. si je couche avec toi, ne t'attend pas à un appel le lendemain ou à des regards gênés à l'école et, n'y pense même pas. tu ne peux pas gagner mon coeur. il ne me faut pas une grande vie pour profiter. il ne me faut personne non plus pour profiter. sauf peut-être mes amis. mais ils sont différents aussi. Ils sont tous dans ma tête. 11 ▌ ma journée se divise généralement en trois parties : 1, le jour, je rends visite aux gens que Makarov veut éliminer. Je vais faire sauter des immeubles. J'achète de la drogue et du café. 2, le soir, c'est party party party. 3, le re-soir, après le soir, c'est le moment où les corps se frôlent ou alors, le moment où il y a des réunions de Makrov au port de la ville. Dormir ? oubliez ça. 12 ▌ j'ai grandi parmi les chevaux, et ceux-ci ont toujours été une partie intégrante de ma vie, comme plusieurs autres animaux ; des chats, des chiens, des poissons ... UN soir, dans le milieu d'une ruelle, un miracle m'est arrivé ; un chat m'a trouvé : Chilipepperxcore. C'est le genre d'animal indépendant qui n'a besoin que de bouffe et d'un endroit pour dormir, qui tolère bien les matchs de hockey, la musique forte et l'odeur de la cigarette. je l'ADORE. Le chat le tolère et c'est parfait comme ça. Je fais encore beaucoup d'équitation ; surtout du cross-country (enfin, je ne fais plus vraiment de compétition mais je vais souvent au ranch pour monter à cheval). 13 ▌ ma plus grande peur est celle de devoir vivre pour toujours. je pense que cette éternité serait passée à me suicider. 14 ▌ mes plus sombres secrets incluent une overdose, une soirée trop torride avec un meilleur ami, le meurtre d'une grenouille et une tentative de suicide. 15 ▌ lors de mon passage à l'université, j'ai appris que mon corps ne possède pas beaucoup de réacteurs à la douleur, quand on m'a ouvert le bras au lieu d'un cadavre de bébé cochon. Je me fais souvent mal, mais je ne ressens presque rien. C'est dangereux. Et c'est drôle.

RUMEURS SUR LE PERSONNAGE ▬ ► se serait déjà éclaté une bouteille de verre sur la tête pour attirer l'attention (vrai) ► serait vierge (faux) ► serait bisexuelle (?) ► aurait un trouble obsessionnel-compulsif (faux) ► aurait été violée par son père dans son enfance (faux) ► serait complètement entichée du plus vieux des Makarov (faux) ► serait très attirée par la magie noire et les rituels sataniques (faux) ► deviendrait très violente lorsqu'en manque de mécidaments (vrai. bien, elle essaye) ► aurait déjà été & serait peut-être encore accro aux pilules (vrai)

h i s t o i r e

(C)DELIQUESCENT

“ please don't worry, i am doing fine. you're much too busy, to even find the time. so use your chemicals and take this to your grave ; the boys you left, or men you didn't raise. ”

Je n'ai jamais su d'où je venais, j'ai toujours eu seulement cette lettre qui me dit d'où je viens. Mes premiers souvenirs sont ceux du grand manoir de Monsieur Pavlov, que j'ai toujours appelé papa. Pourtant, j'ai cette lettre, qui me dit qu'il n'est pas mon père. Cette lettre qui me dit d'où je viens. Dès que j'ai appris à lire, on me l'a donnée pour que je la déchiffre. Je ne suis pas une Pavlov. Je suis née Avraàm-Fedenko. D'une grecque et d'un slave. Ce sont eux qui m'ont appelé Zoara. Kalliope m'est venu de monsieur Pavlov, qui a toujours conservé le premier nom de ses enfants adoptifs, et ne leur a toujours donné que le deuxième ; Cheshire à mon grand frère, Kalliope à moi, Alice à ma petite soeur. Cette lettre, c'est mon appartenance, qui me rappelle que je viens du bord de mer, des jolies villes grecques bâties sur le roc de la montagne, et non de Moscou, la ville de la neige, de la vodka, de la violence. Même si dans mon coeur, je serai toujours une enfant de Moscou.

« Ma toute, toute, toute petite fille.

Ce n'est pas que j'aie voulu t'abandonner. Il faut que tu comprennes. Ton père est à l'autre bout du monde, ou du moins de l'Europe, et l'argent qu'il m'envoie ne m'arrive jamais, ce qui, j'en suis sure, n'est pas sa faute. Je ne peux pas te garder. Et ce monsieur Pavlov, il a l'air gentil, il est riche, et il s'occupera bien de toi. Il a deux autres enfants. Un grand châtain et une toute petite blonde. Je les ai vus. Ils ont l'air heureux, et intelligents. Ils sont habillés proprement, comme les gens du Nord. Je suis certaine qu'ils s'occuperont bien de toi. Et même si tu seras dans le froid et la neige, tu seras mieux qu'ici, au soleil, avec moi, et tu connaîtras un semblant de famille. J'espère que tu ne m'en voudras pas ; il faut que tu comprennes que ce n'est pas un choix, et que ton père n'est pas d'accord, mais que c'est quelque chose que je sens que je dois faire. Fedenko et moi n'avons que dix-huit ans, et je suis déjà déshonorée auprès de tous les miens, mais ce n'est pas ta faute, c'est moi qui ai décidé de t'avoir, parce que jamais je n'aurais pu te laisser partir. Si jamais tu ne m'en veux pas trop, promets moi, bébé Zoara, d'apprendre le grec et de me retrouver.

Je t'aimerai toujours,
ta mère Avraàm. »

(C)DELIQUESCENT

“ we climb to the roof to watch the drag race sunset, beneath the power lines. ... and she’s screaming wke up, is anyone else getting fed up ? holding out for the wishing well to pull us from the wreck. ”

Extrait du journal intime des seize ans de ZKP : « je pense que j'ai abusé. Monsieur Pavlov n'est pas très fier, même qu'il ne m'aime plus, pour le moment. Ça fait six mois que ça a commencé. Je n'aurais pas du, parce que je sais que monsieur Pavlov est important pour le clan Makarov, et que ce que je fais peut avoir d'énormes conséquences pour mon papa. En premier j'ai commencé la vodka et la tequila, il y a longtemps, parce que dans ce grand manoir, il n'y a rien à faire et l'alcool traîne partout. Puis, j'ai commencé à sortir dans les bars. Les pilules me sont arrivées comme une évidence. Plein de pilules. À m'en faire tourner la tête. Je sortais tout le temps avec Chess ; Chess, mon faux grand frère, qui a dix-huit ans et plein d'amis. Sauf que lui, est raisonnable. Moi, je suis toujours la plus saoule du bar. Il dit que c'est parce que je suis jeune. Il dit que c'est aussi pour ça qu'on s'est ramassés, les deux, tous nus dans son lit, la première fois. Mais ce n'est pas bien grave, selon moi, parce que Chess n'est pas mon vrai frère. Il est ma lumière. Ma chaleur humaine. Mon idole. Sauf que, nous avons tous deux oublié le détail que, monsieur Pavlov est important. Tout le monde, comme les paparazzis à Moscou, surveille monsieur Pavlov, et surtout, ses enfants inconscients, irresponsables, immatures, irréfléchis. Ceux qui s'embrassent dans un bar. Dans un parc. Ceux qui prennent trop de drogue. Ceux qui vont mourrir jeunes. Enfin, le plus vieux, ce n'est pas si mal parce qu'il est utile dans la mafia, mais la deuxième, celle du milieu, elle n'a jamais été facile (sauf au lit) et elle est à surveiller. Je le sais. Depuis six mois, je suis sous surveillance. Je la vois, cette jeune femme qui me suit, lunettes de soleil sur le nez, elle et son visage américain qui a probablement été appelée à Moscou juste pour me tuer. J'ai pas peur. J'ai vécu tout ce que j'avais à vivre. Et je sais que je vais m'en sortir. [...] »

Trois semaines plus tard : « Hier soir, papa m'a violemment réveillée dans le lit de Chess (j'ai encore fini là. putain). Il avait l'air inquiet et agité. Il m'a dit de me rhabiller. Il m'a dit que je partais. Dans l'avion, à moitié endormie et toujours plutôt cokée, la vodka qui pesait encore lourd sur les paupières, un homme important Makarov m'a dit que je ne reverrais plus jamais l'Europe, ou la Russie. Interdite de séjour sur le continent. J'ai causé trop de dégâts. Si je ne veux pas mourir je dois faire ce qu'ils me disent. Je serai leur messagère, leur taxi, leur fournisseuse. « Un peu comme Hermès, mademoiselle la grecque, » a rit le gros lourdaud de l'avion. Au moins, monsieur Pavlov a eu assez d'influence pour me sauver la vie un petit peu. Je ne reverrai jamais Chess. Ou mon papa. Ou ma toute petite soeur. Gone, baby gone. No chances for goodbyes, no explanations, no fucking reasons why. »

s i g n e s d i s t i n c t i f s

(C)GOLDENSKIES

“ hollywood whore, passed out on the floor, can't take it no more ; i'm sorry but the party's over. ”

DANS LE COFFRE DE SA VOITURE IL Y A ▬ (soit dit en passant, elle conduit une Toyota Yaris bleu poudre ou « bleu paris » comme ils le disent) une skateboard, une longboard (parce que ça va plus vite), divers fusils & couteaux, de la vodka et du vin blanc, une caisse de red bull et une valise (en fait, c'est un sac à main TNA) pleine de vêtements, maquillage, perruques, passeports, argent.
SUR LA BANQUETTE ARRÌÈRE DE SA VOITURE, IL Y A ▬ des milliards de chaussures, deux sacs à main, le sac à dos de Toy Story, des bidons d'essence.
DANS SON SAC À MAIN IL Y A ▬ cigarettes, un flasque avec soit de la tekila (son alcool préféré) ou de la vodka, un couteau de poche, une « party pocket » qui contient diverses pilules, des somnifères, des enveloppes diverses à remettre à des personnes diverses, des briquets, des lunettes de soleil, du maquillage, du spray net, un appareil photo, un cellulaire.
DANS SON FRIGO, IL Y A ▬ de la crème glacée Ben & Jerry's et de la vodka.
DERRIÈRE ELLE, ELLE LAISSE TOUJOURS ▬ des mégots de cigarette, des verres vides et souvent un sac de McDonalds.

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