L 'agent Lawson est l'un des sujets les plus prometteurs du projet Lazare. Elle a été sélectionnée parmi les meilleures recrues de l'Académie de Quantico, en Virginie, pour ses qualités physiques. De prime abord, elle peut ressembler à n'importe quelle blonde aux yeux verts que vous pourrez croiser. Un peu frêle, d'un physique très féminin, élégante et charmante, elle pourrait faire plier n'importe quel homme. Son visage au sourire candide invite le quidam à endormir sa méfiance, d'autant plus que sa voix sucrée, innocente, rajoute à ce sentiment de sécurité. En réalité, l'agent Lawson est loin d'être une idiote. Elle est d'une grande endurance, a présenté d'excellents résultats aux évaluations sportives de sa formation initiale, puis des formations suivantes et des stages de mise à niveau de l'opération Lazare. Elle peut encaisser de nombreux dégâts, que ce soit à l'arme à feu, ou au combat rapproché, sa maîtrise n'est plus à démontrer. Elle ne présente pas de signes particuliers, mise à part ses quelques cicatrices, sur ses épaules et son dos.
Profil psychologique
L'agent Lawson a subi avec succès tous les tests psychologiques auxquels elle a été soumise. Elle présente une intelligence statistiquement supérieure à la moyenne. La maîtrise qu'elle possède quant à l'expression de son visage, de chacun de ses sentiments et chacune de ses émotions, lui est bien utile dans ses missions. Elle est efficace, obéissante, attachée à ses valeurs et ses vertus. Elle présente également une capacité d'apprentissage rapide. Son degree de psychologie lui permet de cerner rapidement son interlocuteur. Elle a un bon caractère, altruiste et simple, d'une culture charmante sans en faire l'étalage, et bien éduquée. Sa capacité de raisonnement synthétique est à mettre en valeur pour la mission qui la concerne, à Seven Sin City. Jouer double-jeu ne sera sans doute pas difficile, après avoir observé sa capacité d'adaptation à n'importe quel environnement.
Notes de l'agent
"Putain de merde, comment ça a pu déraper aussi vite?"
C'est la question que je me suis posée, quand j'ai été accueillie en fanfare et en trompettes, à Seven Sin City. Les gars de la CIA ne m'ont pas dit grand'chose, ceux du projet Lazare encore moins. C'est marrant le nombre de questions ridicules qu'on peut se poser quand on est poursuivi par un gang qui n'ont pas dû trouver à leur goût la plaque que j'arbore sur ma hanche gauche. Tout cela en adoptant une conduite plutôt sportive, au volant d'une voiture qui avait bizarrement perdu son pare-brise. Après tout, l'impact n'était pas aussi gros qu'une pièce de 2€ au départ... Enfin, oublions ces considérations mal placées. Cette ruelle me paraît accueillante. Allons-y.
Pourquoi je suis ici? C'est une longue histoire à vrai dire.
Je m'appelle Hadès Lawson, je suis agent de la CIA et membre du projet Lazare. Qu'est-ce que le projet Lazare? Vous tenez vraiment à le savoir? Voyons, c'est tellement plus drôle quand il y a des éléments de surprise. Je suis née en Russie, j'y ai passé ma petite enfance. J'ai grandi dans un orphelinat près de Minsk. Jusqu'à ce qu'un diplomate australien vienne faire un tour en Russie, et tombe sur ma jolie bouille blonde. Il est tombé sous le charme. Hasard ou pas, peu importe ses croyances, il m'a adoptée, puisque sa femme et lui avaient été incapables de concevoir un enfant. Je m'envolais donc en Australie, où j'appris à maîtriser la langue anglaise. Déjà toute petite, j'étais une petite rageuse dont il fallait canaliser les émotions, sinon, je partais défier les kangourous dans le Bush. Je m'intéressais à tout, je m'ouvrais au monde. Mon père disait parfois avec fierté que je gravirais les échelons internationaux. La justice était, dès mon plus jeune âge, ma préoccupation principale. Dans la cour de récréation, je défendais les opprimés et les laissés pour compte, contre plus grand que moi.
C'était le bon temps.
Comme mon enfance paraît idyllique, à côté des drames qui se fomentent dans la Cité. J'ai vécu au grès des affectations de mon père, et j'ai fini par être envoyée aux Etats-Unis, pour faire des études brillantes, à Harvard. J'apprenais très vite. Que ce soit en langue ou en sciences humaines. J'ai passé un degree de psychologie, avec la mention très bien. Puis, j'ai été repérée par un recruteur de la CIA. Enfin, repérée... Il me semble que mon père a touché quelques mots avec le directeur du CIA, qui a dépêché un type, qui a perdu deux heures de son temps à me regarder courir sur le campus de la fac. A croire qu'ils manquaient d'effectifs. Mes excellents résultats scolaires m'ont permis d'être retenue. Il fallait que je fasse mes preuves. C'est bien, je n'avais aucun projet professionnel, et rien n'indiquait que je terminerai agent des services secrets.
Toujours est-il que je sautais sur l'occasion. Et là encore, je brillais, pendant toute ma formation. C'était surtout ma capacité d'infiltration et d'adaptation que les pontes de la CIA appréciaient. Je remportais toujours les meilleures notes dans ces domaines là. A 27 ans, j'apprenais à manier avec la même dextérité une arme, une matraque et un stylo. Oui, il faut bien remplir les rapports. J'ai été titularisée il y a 4 ans, et je commençais les missions à proprement parler. Los Angeles, Washington, San Francisco, San Diego, New Mexico... Tant de villes où j'ai fait des planques jusqu'à pas d'heure pour démanteler des réseaux, lutter contre la menace terroriste et la cybercriminalité. Puis, un jour, le directeur adjoint m'a convoquée à son bureau. A croire que j'avais trop longtemps caracolé en haut de l'affiche, sur le tableau d'honneur.
"Bonjour, agent Lawson." "Monsieur." "Vos résultats sont bons. Très bons." "Merci, monsieur." "Vous êtes l'une des plus jeunes et des plus prometteuses agents de la CIA, vous en avez conscience?" "Oui, monsieur, merci." "Je ne vais pas y aller par quatre chemins. J'ai une tâche pour vous. Une tâche qui me semble à la hauteur de vos promesses."
Son regard s'était fait sérieux, et il avait réussi à éveiller ma curiosité.
"Vous allez intégrer le projet Lazare."
Il me confia ce qu'était que ce projet. C'était inespéré et cela correspondait parfaitement à mes idéaux. Ce genre de poste était normalement destiné à des agents chevronnés. Qu'on m'offre de nouveau une telle opportunité était pour moi plus qu'un honneur.
"Votre première affectation sera à la ville qu'on appelle désormais Seven Sin City. Il y a de la vermine à dézinguer par là. Tout un tas d'organisations à serrer. Je veux que vous m'envoyiez vos rapports le plus régulièrement possible. Voici votre couverture. Bonne chance." "Merci, monsieur." "Au revoir, Agent Lawson."
Et la porte s'était refermée. J'avais gagné mon ticket pour l'enfer, mais je ne le savais pas. C'est ce qu'il y a de plus délicieux. Je devais donc démanteler des choses, traquer des informations sur des criminels, faire disparaître des gens ou les interroger pour faire plus soft, avec la couverture d'une pauvre journaliste. Je n'avais pas mis un pied dans la ville que les balles avaient fusé. Bordel, tout ça parce que la plaque d'agent était restée sur ma ceinture, et que le cuivre de la plaque avait attiré l'oeil d'un petit gang de mafieux. Fait chier. Dégage, trou du cul, tu vas te faire écraser.
Bon... Ils ont réussi à m'énerver. Ecoutez, je vous laisse, je fais le ménage, je reviens. A bientôt !
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Sujet: Dossier Lazare : Hadès Lawson 
Lun 31 Jan - 0:28
