• FLASHBACK • Mission anti drogue... | Isaac

Belle soirée pour travailler n'est ce pas ? L'assassin engagé par les Makarov pour éliminer Sarah Callahan l'était en tout cas. Il était en place dans un appartement minable, attendant juste qu'on lui donne le feu vert pour partir en chasse. Quand un informateur de la famille lui dit que Sarah avait prise une chambre à l'hôtel Hypnos, la chambre 658 du sixième étage, il prit ses armes et se dirigea vers l'hôtel. Il pénétra dans l'entrée de service grâce à l'informateur qui lui donna des vêtements de serveur ou plutôt service de chambre qu'il mit et qui lui allait très bien. Quand l'informateur fut dos tourné, l'assassin l'élimina en lui passant une corde autour du cou pour l'étrangler et cacha le cadavre dans une penderie. On ne le retrouverait pas avant quelques heures au moins. Il vérifia ensuite son arme avec silencieux qu'il cacha dans son pantalon, sous la chemise. Il prit ensuite une bouteille de champagne pour la chambre 658 qu'il mit dans un seau avec de la glace dedans et un chariot puis prit l'ascenseur pour monter à la chambre.

L'assassin poussa son chariot, regardant les numéros jusqu'à trouver la chambre en question. Il frappa à la porte et dit tout simplement : << Service de chambre ! J'ai une bouteille de champagne pour vous ! >> Et une déesse ouvrit la porte. Mais l'assassin n'avait cure de sa beauté. Lui voulait son fric c'est tout. Alors il lui donna le seau et attendit qu'elle lui tourne le dos. Puis il sortit son arme, lui tira à deux reprises dans le dos et entra tout en fermant la porte. L'avantage de ses chambres est dans le simple fait qu'elle sont insonorisées. Donc pas de bruits qu'on pouvait entendre de l'extérieur. L'assassin tira ensuite Sarah en direction du lit avant de lui mettre quatre cartouches dans le ventre. Il fit mine de repartir, retournant vers la porte et appuyant sa main sur la poignée avant de se dire qu'il ferait mieux de la finir...Il retourna vers elle qui agonisait déjà pour lui perforer le sein droit et lui déchirer la poitrine à deux reprises, mais rata le cœur sans le savoir. Quand il voulut partir, il tomba sur Isaac et ne put rien faire contre l'Américain qui lui brisa les genoux avant de lui briser la nuque.....

Ce soir je devais rencontrer Sarah Callahan, une flic intègre que j'avais rencontrée il y a de cela plusieurs semaines et avec qui j'avais sympathisée. Lors de notre rencontre, nous avions parlés des intérêts que nous portions sur la ville, mais hier soir, elle m'a contactée pour une affaire qu'elle ne peut réaliser seule. Apparemment son chef l'avait placée seule sur cette opération, mais un pressentiment lui avait dit qu'elle avait avoir du fil à retordre. Elle m'avait donc appelé, ce qui était sage, pour que je vienne la voir et qu'on en discute.

Elle avait qu'on en discuterai dans une chambre d'hôtel 3 étoiles, ce qui est sage au vu de ses revenus. Elle m'avait donnée rendez-vous vers 19 heures, chambre 658 du sixième étage. J'arrive un peu plus tard, en retard a cause des embouteillages. Habillé en civil, juste armé d'un Mark 23 et mon poignard fétiche, j'entre dans l'hôtel tranquillement et me présente sous le nom d'Isaac Carter, je n'oublie pas de dire que je viens voir Sarah Callahan. Le réceptionniste me dit que je peux y aller et je prends l'ascenseur. J'ignore que le rendez vous se finira en cauchemar a peine commencé. J'arrive à l'étage tranquillement et regarde sans me presser les numéros de chambre. J'arrive dans la 658 et ouvre la porte pour me retrouver face à un type armé et Sarah baignant dans son sang...Je serrais les poings et vit rouge tout en serrant les lèvres et prononcant d'une voix sans émotions aucune : « Tu vas le payer cher... ». La bête assoiffée de sang au fond de mon être voulait sa mort. Et l'assassin n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il arrivait qu'il était mort la nuque et les genoux brisés. Je courus vers Sarah pour la prendre dans mes bras et tapoter sa joue doucement. Les larmes m'en venait aux yeux tandis que je lui parlais, essayant de la garder éveillée.

« Sarah reste avec moi, ne pars pas....Je vais appeler l'ambulance. »

Elle ouvrit les yeux un peu mais je vis ses yeux bleus devenir pâles. Elle était en train de lâcher, et si je ne faisais rien, elle allait mourir. Je courus dans la salle de bain et trouva la trousse de premier secours, prit un peignoir et les deux draps de bain. J'en étalais un sur le lit, avant de prendre Sarah dans mes bras et la poser doucement. Je ne pris pas la peine de découper sa robe au couteau mais l'arrachait à la main et quand je vis les blessures, je vis encore plus rouge mais me calma. Il fallait la sauver. J'ouvris la trousse et prit un bandage pour comprimer sa poitrine et empêcher la perte de sang. Puis je me servis du second drap et de bandages pour bander son ventre. Et je recouvris son corps avec le peignoir. Les mains ensanglantées, je pris mon portable et appela les urgences. Quelques minutes plus tard, j'étais avec elle qui était maintenant sous respirateur dans le camion.

--------------- Quelques heures plus tard ---------------

Le chirurgien m'avait dit qu'elle était hors de danger. Qu'aucunes balles n'avaient touchées d'organes et que j'avais fait de bons premiers soins. J'étais rassuré et fier. Le médecin m'avait dit que je devais attendre une semaine pour qu'elle sorte de l'hôpital et qu'il fallait lui faire de petits soins pendant 15 jours. J'étais resté dans la chambre avec elle, dormant avec elle pendant une semaine. Et pendant 15 autres jours, je lui avais passé de la pommade cicatrisante profitant de son corps sublime....

Tous les soirs, je voyais son visage exprimer la douleur mais cependant quelque chose semblait lui faire du bien. Etait-ce ma présence ? Je l'ignorais. Cependant, elle était restée dans ce lit d'hôpital sans bouger. Elle avait souffert quand elle avait été agressée dans cette chambre. Elle n'avait pas eue peur et n'avait pas eue le temps de riposter. Elle avait beaucoup dormie durant ces quinze jours d'hospitalisation et puis il valait mieux qu'elle se repose car j'avais cru qu'elle ne s'en sortirait jamais. Aujourd'hui c'était le dernier jour que Sarah passait à l'hôpital et quand le médecin en chef arriva, elle était réveillée et je somnolais encore à moitié.

_Bonjour Mademoiselle Callahan, comment vous sentez vous?
_" Mieux docteur"

Le docteur était très souriant, comme si il était fier de l'avoir sauvée, comme si il était content de la voir assise sur son lit, prête à partir pour me promener dehors ... Elle regarde d'abord l'infirmière et puis me regarde, dès qu'elle me voit un sourire heureux s'affiche sur son visage et je souriais à mon tour, j'aurais tant voulu la serrer dans mes bras.

_Isaac est resté à votre chevet tout les jours, ils vous à soigner et il nous à même aider à vous habillez, on peux dire qu'Isaac est votre sauveur pour le soir ou vous vous êtes fait agresser.

Quand l'infirmière dit ces paroles à Sarah, la jeune femme rougit très légèrement. Je ne suis pas un héros mais je n'ai fais que mon travail, celui de sauver des vies. A ce moment là, Sarah posa ses mains sur le bord du matelas, prête à descendre. L'infirmière s'approcha d'elle et je me levais aussi pour m'approcher d'elle mais Sarah repoussa l'infirmière d'un coup de bras comme pour lui dire " je suis capable de me débrouiller toute seule ". Alors je la laissais faire tout en m'approchant un peu plus pour écourter sa marche claudicante. Alors elle me prit dans ses bras et je passais mes bras autour d'elle sans trop la serrer car pour moi, elle était encore quelqu'un de très fragile. Elle me dit :

_" Merci "

Blessée, aux portes de la mort, je comprenais qu'elle n'avait pu me le dire avant. Le docteur coupa notre moment d'intimité pour lui dire qu'elle pourrait sortir et s'habiller. Il partit nous laissant tranquille et alors Sarah posa ses yeux dans les miens.


_" Je ne sais comment te remercier, je... Je suis désolé. J'aurai du être plus prudente et savoir ce qui allais arrivé "

_" Nous ne sommes pas devins. Tu n'as pas à être désolé, la prochaine fois tu le seras et pour cela je te fais confiance. "

Elle marcha vers la fenêtre pour regarder dehors. Le temps est radieux, parfait pour se balader. Je la vis se tenir la poitrine pour prendre une bouffée d'air. Elle toussota et se retourna vers moi qui étais resté près du lit.

_" Tu es vraiment rester près de moi... Tout ce temps?"

Cette question était un signe de curiosité. Mais pour la satisfaire, j'allais lui répondre.

_" Oui, autant que je le pouvais en tout cas.... J'ai du partir pour quelques interventions mais j'ai souvent dormi à tes côtés, te surveillant. "

Je la pris dans mes bras, posant ma tête sur son épaule et lui caressa les cheveux. Puis je l'embrassais sur le front et lui proposa mon aide pour l'aider à se rhabiller. Le soir avant, j'étais retourné chez elle pour lui prendre des habits sachant qu'elle allait sortir. J'avais pris ma journée pour être avec elle.

Tandis qu'elle était en récupération, j'étais partie chez elle pour récupérer des affaires et en pensant à tout. Elle n'avait pas besoin d'être sexy mais juste d'avoir des habits confortables. J'avais pensé à tout et cela jusqu'aux baskets pour son dos. Je l'aidais à s'habiller et même à lacer ses chaussures car elle n'y arrivait pas. Puis nous sortions dehors dans le couloir et plusieurs infirmières la regarde avec le sourire et elles lui demande si tout va bien, si elle n'a pas besoin d'une chaise roulante pour sortir etc. Elle les remercie, elle n'a besoin de rien. Puis Sarah me prit le bras sans me gêner ce qui ne me gêna pas du tout bien au contraire puis tout les deux nous nous dirigeâmes vers l'ascenseur, je vois les porte s'ouvrir devant nous et j'entre dedans en sa compagnie. j'ai envie moi aussi de sortir prendre l'air. Sarah me regarde un moment avant de sortir de l'ascenseur une fois les portes ouverte car nous étions déjà arrivés au rez-de-chaussée.

Sarah commence à marcher doucement sur le carrelage brillant, je n'ai cure des autres et n'ai d'yeux que pour Sarah... Je la vois sortir quelque chose de son sac, son portable et vérifier ses appels et ses messages. Elle me demanda.

_"Mon portable à sonner pendant ces quinze derniers jours?"

_"Non pas du tout. Je n'ai jamais entendu un portable aussi peu sonner quand quelqu'un est à l'hôpital."

Elle me regarde et garde son portable en main et continue d'avancer, la sortie est proche mais Sarah marque un arrêt en regardant la lumière. Je sens que son cœur s'emballer et pose un bras autour de ses hanches et ma main sur ses fesses. De toute façon s'il devait arriver quoique ce soit j'étais armé et prêt. Et dans le véhicule j'avais de quoi armer un commando. Je poussais la porte et respira l'air frais puis la mena vers le Humvee.

_"Tu veux qu'on aille ou ?"