Harald Jorgen [terminé]

Harald « Harry » Jorgen est un homme blanc de taille moyenne, environ un mètre quatre-vingt, avec une silhouette relativement imposante, pesant dans les 105 kilogrammes. Il est fait tout en muscles, avec aussi quelques kilos en trop, un joli petit ventre dépassant quelque peu de la ceinture.
Harald est châtain-blond, portant des cheveux lui arrivant au milieu du dos, raides. Il lui arrive de les attacher. De plus il porte une barbe quelque peu fournie autour de la bouche, et en collier sur les mâchoires.
Son regard porte en lui-même toute la détermination du Berserker, et sa violence. Il marque souvent les esprits pour son expressivité.
Vestimentairement parlant, Harry porte quand il est en "fonction" des habits sombres, t-shit, veste militaire noirs, un ample pantalon militaire noir rentré dans des rangers montantes.
En civil, on le voit plutôt habillé en jeans bleu marine, lourde ceinture, t shirt et veste de même matière que le pantalon.
Il arbore autour du cou un pendentif en argent représentant Mjöllnir.

Il porte deux holsters, l'un sur la hanche gauche, comportant un six coups, Ruger Viking, le second contre son flanc droit, dans lequel est rangé un Smith & Wesson Devil's Caesar.
A sa ceinture pend côté droit un pied de biche ou une batte, et un poignard est rangé dans un étui fixé à sa cuisse gauche.

Harald Jorgen. L’ours fait homme.

Pourquoi l’ours ? Parce que son caractère varie de l’ours en peluche, le doux nounours réconfortant au grizzly fou furieux.

En temps normal, Harry se montre comme un homme agréable, sympathique et drôle, assez insouciant et décontracté, qui tente de s’en faire le moins possible.
Il est plutôt sociable, et se lie facilement aux autres. C’est un ami des plus fidèles, et parfois aussi quelque peu envahissant.
Il s’implique énormément dans les relations qu’il entretient, qu’elles soient amicales ou plus poussées, et serait prêt à se couper en quatre pour venir en aide à ceux qu’il apprécie. On peut même pousser ceci jusqu’à dire qu’il est très protecteur, et tenter de faire du mal à ses proches est donc fort peu conseillé.
Mais on peut déceler dans ce comportement, pour peu qu'on le connaisse bien, comme une fausseté, comme s'il s'agissait d'une armure. Car dans le fond de ses yeux, au delà de cette malice pétillante, et plus loin encore que sa détermination ou sa violence, on peut voir au loin une terrible lassitude, une trop grande tristesse.

Mais si Harald peut être un bon compagnon, un chouette copain, un ami indéfectible, il a également un caractère de chiotte, et peut même devenir incroyablement violent.
Il se voit lui-même comme un Viking, un Berserker, et non sans raisons.
S’il peut garder son sang froid en cas de confrontation, il peut lui arriver d’entrer dans un état second durant lequel toute sa violence se déchaîne. Il est presque inconscient de ses actes, et sa témérité s’approche plus de la tendance suicidaire.
Il nomme ceci, en accord avec les vieilles croyances scandinaves le « Berserkergang », une sorte de furie mystique dont auraient été investis certains guerriers Vikings. La réalité s’approche plus d’un choc post traumatique, à la manière des vétérans de guerre explosant de rage quand ils étaient confrontés à un environnement violent.
On ne sait s'il devient incroyablement téméraire et inconscient, ou s'il s'agit d'une recherche de la mort qui s'exprime.

Harry est relativement célèbre pour sa (très) bonne descente de Whisky. Il ne serait effectivement pas excessif de dire qu'il boit beaucoup. Et fume aussi. Des gros cigares.

Mais au-delà de ça, Harald est quelqu’un de très franc, qui a le mensonge et les semi-vérités en horreur.
Il déteste ouvertement tout ce qui est établi, tout ce qui est majoritaire, tout ce qui marche et plaît, tout ce qui est à spectre large. Selon lui, quelque chose qui marche bien et donc qui plaît au plus grand nombre est forcément médiocre, parce que justement cela plaît au plus grand nombre.
Doué d’un esprit très radical, la modération ne fait pas vraiment partie de son vocabulaire, confinant même parfois à l’excessif. Mais c’est un homme qui réfléchit vite et bien, et ses sentences tombent souvent juste.

Jorgen a horreur de l’autorité extérieure. Il sait qu’elle est nécessaire que le monde marche droit grâce à elle, que le système continue son bonhomme de chemin grâce à ça. Et c'est peut-être pour cette raison qu'il en a horreur.

Politiquement, Jorgen est un grand désabusé, qui se considère de gauche sans trop croire à la signification de ce mot.
Il est totalement convaincu de l'échec des grands idéaux humanistes devant la puissance libérale, et estime que la disparition du système à une fin stérile serait plus simple que son remplacement pour une société socialisante. Il a tellement cru en l'homme, et sa déception fût si grande, qu'il en vint le haïr. Au final, il n'est plus qu'un nihiliste idéologique pour qui la destruction est la seule solution aux problèmes de l'Humanité.
C'est dans cette optique qu'il est devenu ce qu'il est. Il ne veut pas choquer les esprits avec le chaos qu'il déchaîne. Il veut déchaîner le chaos pour déchaîner le chaos.

Harald Jorgen. Né il y a 28 ans en Norvège. Né au sein d'une famille moyenne d'Oslo.
Il perd ses parents très tôt dans son existence. Alors qu'il a dix ans, ses géniteurs se tuent dans un accident de voiture. Il est envoyé dans sa plus proche famille, chez sa jeune tante, sœur de feu son père, qui s'en occupe pendant six années. Six années parfaites dans la vie du jeune Harald, la jeune femme se montrant présente et aimante, de même que son compagnon et son fils naturel, à peine plus âgé que le jeune Jorgen, Sid, duquel il se sent très proche.
A ses seize ans, chacun est d'accord pour dire du très jeune homme qu'il est bien politisé, avec une assez bonne culture, mais incroyablement candide, voire carrément naïf.
Il suit les actualités, mais les horreurs qu'il peut y entendre semblent trop loin pour pouvoir arriver au coin de la rue. Il croit véritablement que l'homme est bon est capable de grandes choses. Il a foi.
Pourquoi avoir foi? Trop protégé par sa famille, trop aimé, et trop mal, à tel point qu'on a voulu lui cacher la laideur du monde? Assurément.
Et ainsi, lorsqu'un soir, de retour du lycée, il découvre sa famille éparpillée un peu partout, lorsqu'il découvre son cousin, son frère, étendu sur la table du salon, les tripes respirant à l'air libre et les yeux dans les mains, sa tante crucifiée au mur, égorgée, avec du sang s'écoulant de l'entre jambe, et son oncle, mort avec bien plus de sobriété, une balle entre les deux yeux... Sa candeur en plein choc frontal avec la réalité du monde. Les policiers arrivèrent une demi heure plus tard, quand des voisins ayant vu la cène par la fenêtre appelèrent les forces de l'ordre, alors que lui, Harald, se tenait assis en tailleur devant la table sur laquelle reposait son défunt cousin.
En état de choc, il fût incapable de prononcer le moindre mot trois mois durant.
Après enquête, la police découvrit que le coupable était une sorte de tueur fou complètement psychotique, ayant fait plusieurs passages en asile, qui ne comprenait pas le mal qu'il faisait.

Le jeune Jorgen, placé en famille d'accueil, encore, après une batterie de tests psychologiques et un court séjour en centre spécialisé, s'échappa. Il venait d'avoir dix sept ans, et comptait prendre la vie au malade qui avait détruit ce qu'il avait de plus cher.
Dans la rue, une traque qui dura une année, ramassant des informations après moults "services" rendus, dont il n'est pas particulièrement fier pour certains encore aujourd'hui.
Il débusqua l'homme un soir pluvieux de mars. Harald était sale, pas lavé depuis des semaines, les cheveux longs et hirsutes, sa pilosité prenait de l'importance sur son visage, ses yeux étaient injectés de sang. Il semblait plus fou encore que sa cible. Il coinçât l'homme dans une ruelle, un pied de biche à la main. Celui-ci comprenait peu à peu ce qui allait lui arriver, et poussait des gémissements plaintifs ou des hurlements, qui restaient sans réponse dans des quartiers malfamés d'une grande ville.
Harald lui hurla dessus, de se taire, lui demanda s'il se souvenait de la famille qu'il avait massacrée il y avait un peu moins de deux ans, s'il avait apprécié. Et il vît dans les yeux de son tortionnaire indirect que celui-ci ne comprenait absolument rien. Le fou balbutiait des excuses pour garder la vie sauve, mais il était évident qu'il ne comprenait pas pourquoi il devait s'excuser. il pleurait abondamment tant il avait peur. Et il ne se souvenait pas.
Et Harald resta immobile, les yeux rivés droit devant lui, fixé sur cet homme perdu dans ses propres pensées, qui était incapable de compréhension.
Le tuer ne servait à rien. La vengeance n'avait alors pas de sens.
Jorgen laissa tomber son arme de fortune à terre et tourna les talons.
Il était probable que cet homme, inconscient du bien et du mal, allait encore nuire, tuer et détruire, sans comprendre, alors que sa mort réglait la question.
Harald s'en fichait.

Il vécût dans les rues d'Oslo encore deux années, durant lesquelles toute trace de candeur, d'innocence furent définitivement balayées. Il ne restait de son engagement, de sa foi en l'homme et de son espoir d'une société meilleure qu'une misanthropie amère et un détachement de toutes causes sinistre.

Il supporte désormais la vie en se réfugiant dans la religion de ses ancêtres, selon laquelle il vivrait pour l'éternité s'il devait tomber héroïquement au combat.

Il a quitté sa Norvège natale depuis, s'installant quelques temps au Canada.
Puis il partit à nouveau, pour gagner le pays voisin, les États-Unis, dans une ville bien particulière, Seven Sins City.
Il s'y est bâti une petite carrière de musicien de Pagan/Folk Metal.
Mais surtout comme terroriste,
Il entra en contact avec une certaine "Golden", une femme violente et déterminée, pour intégrer son groupuscule, les "Saints". Un nom qui lui faisait horreur, mais dont l'optique lui permettait un peu d'action.
Il retrouva également dans les lieux la trace de son cousin quelque peu éloigné, du côté de sa mère, et qu'il déteste ouvertement, et ce de manière réciproque, Vlad Ernst Helson, le tueur au service des Russes.

Espérant un jour ou l'autre tomber dans un combat héroïque dans les rues de la ville la plus meurtrière qui soit, voici Harald Jorgen, le Berserker

Bouh ! Je vous ai fais peur ? Wahou, je suis vraiment doué. Bon vous savez quoi, je m'appelle Fef, c'est classe vous trouvez pas ? Oh j'entends quelqu'un qui me demande mon âge. Ne vous a-t-on jamais appris que ça ne se fait pas demander ça ? Quoi, vous insistez ? Bon ok, j'ai 18 ans et si vous me traitez d'ancêtre ça va chauffer.
J'ai découvert le forum sur google, et j’y ai un autre compte. D'une manière générale je trouve le forum sympathique, bien fondé, bonne trame, mais avec une préférence pour le design précédent Je pense pouvoir être présent sur le forum aussi souvent que possible, j’y passerai au moins une fois tous les jours ou deux jours .
Oh, tiens, en lisant le règlement j'ai découvert un code secret :ok by Alona. Ben quoi ? Vous pensiez vraiment qu'il était bien caché ?! Pfff, faut que je vous apprenne à jouer à cache-cache.
Sinon, si vous avez des choses à dire en plus