HASEGAWA Aoi, « My love, leave yourself behind » [Terminée]
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Sujet: HASEGAWA Aoi, « My love, leave yourself behind » [Terminée] Mar 12 Oct - 9:17
Dossier Psychatrique de HASEGAWA Aoi
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Feat. Erika Sawajiri (c) Moi, vite fait, bien fait
Nom : Hasegawa
Prénom : Aoi
Nom de code :
Surnom : Aucun pour le moment.
Age : 23 ans.
Nationalité : Japonaise.
Statut : Très célibataire.
Faction : Geisha
Métier / Grade : Chant.
Poste vacant ? Nope.
Description Physique
Est-ce vraiment nécessaire? Bon voilà, j’ai l’air d’une gamine! Mais cela n’empêche pas l’excès. Les gens n’osent pas mettre un chiffre à mon âge, c’est compréhensible. Mon physique m’aide beaucoup dans mon métier. Un jour amante, l’autre petite copine. Tout est faisable. J’aime être aux goûts du jour. Je franchis rarement la limite de la vulgarité, je préfère laisser aller l’imagination des gens. Mon corps a peu à offrir si l’on analyse partie par partie. Seulement c’est dans son ensemble qu’il me rend attirante. Tout est proportionnel. Petite taille, petites courbes. Mes cheveux naturellement bruns, j’aime bien les pâlir quelques fois, question de retrouver la bonne vielle américaine en moi. Au contraire, mon teint est bien bronzé et me donne un air exotique. Toutefois, impossible de faire disparaître la Japonaise avec ses grands yeux noirs et ce regard mielleux.
Description Mental
Si vous êtes brillants, vous ne me sous-estimerez pas. À l’inverse, vous me verrez comme une poupée de chiffon. Personne ne peut vous en vouloir, on se fie toujours à la couverture d’un livre avant de jeter un œil à l’intérieur. Peu de gens ont voulu lire ce que j’avais offrir. Et voilà où j’en suis aujourd’hui. Est-ce que ça change quelque chose dans mon quotidien? Absolument pas. Certains me voient comme une pauvre cinglée, d’autres comme une séductrice et très peu comme une fille avec du potentiel. Ce que j’ai à donner, je le garde pour moi. On ne m’a jamais appris à partager dans la vie. Comment en vouloir a une fille qui a été abusée par ses parents de s’abuser elle-même par la suite? Pour moi c’est une suite logique. Vous adorerez mon caractère. Bien sûr, lorsqu’on parle boulot, je serai la plus mielleuse de toutes les femmes. Je serai tout ce vous recherchez dans le sexe opposé. Mais une fois hors du boulot, méfiez-vous. Tolérance zéro, aucune patience. Cela fait-il de moi une sale garce? Peut-être. À vous d’amadouer la bête. D’ailleurs j’adore les défis. Cela occupe mon esprit bien trop tracassé. Je fais de l’insomnie, la nuit je pense bien trop. Puis au levé du jour, je réussis enfin à fermer l’œil.
Je sais tout faire. De l’élégance à la vulgarité. Tout dépend de comment on me traite…
Qui a-t-il de beau et pur en moi? Je ne sais plus… Je suis perdue. Je me suis perdue. J’aimerais bien retrouver cette parcelle d’authenticité au fond, mais suis-je vraiment sur la bonne direction? Je ne pense pas. Je suis carrément à l’inverse. Je ne veux pas du mal aux gens. Tout ce que je fais est involontaire. Et cela pour la simple et bonne raison que je ne vois pas les autres. Je ne les identifie plus comme étant des personnes. Je les identifie comme étant de l’argent, des défauts, des contacts, etc. Je ne sais plus ce qu’est qu’entretenir une relation. Toutes les fois où vous pensez m’avoir gagné, ce n’est qu’un jeu. J’aime jouer mais je sais que je devrais arrêter… Seulement j’ai beau crié mais personne ne m’entend. Peu importe ces pensées, je suis dans la ville des pêchés…
Biographie
Tuer? Non ce n’est pas dans mes cordes. Coucher? Oui, aucun problème.
Simple comme tout, cela résume bien mon mode de vie. Je ne fais jamais rien pour rien. L’argent ça se mérite et pourquoi pas en récolter en exerçant l’un des pêchés capitaux. Après tout, il n’y a rien de mal à ça? Y a-t-il quelque chose de mal? Je ne sais plus…
Papa a toujours été des plus impatients. Étant homme d’affaire d’une grande compagnie industrielle, il était souvent anxieux. En fin, c’est ce que disait Maman. Ma famille et moi-même n’avons jamais vécu dans notre terre natale, même si nous parlions toujours japonais à la maison. À cause du travail de Papa l’obligeant à se déplacer régulièrement il aurait été ridicule de rester dans le pays du soleil levant. À mes 16 ans, c’est devenu la même routine ennuyante, lorsque je revenais à la maison et qu’il était énervé à en battre Maman, elle venait me voir, me caressait la joue et me disait cette fameuse phrase : Va voir ton Père et donne lui ce qu’il veut. Fait le taire. Fait le taire s’il te plaît… Combien de temps a duré ce petit jeu Maman? Je ne me rappelle plus et je ne veux plus m’en souvenir. Partez souvenirs, étouffez vous dans ma rancune et ma haine. Ne soyez pas les complices de mes actes, désormais je suis indépendante et c’est tout ce qui compte. Je n’ai plus besoin des caresses de Papa pour me sentir femme et encore moins des directives de Maman pour faire mes propres choix. Je suis souillée peut-être? Et alors! Tout le monde l’est! Et parfois même les gens le sont alors qu’ils n’ont rien vécu, ils se sont eux-mêmes empoisonné la tête dans leur lit d’or… Moi j’ai de quoi me plaindre… Et pourtant…
Pour vous faire une brève description de la face cachée de ma vie, celle que personne ne connaît (et qui n’intéresse personne), je résumerais cela en un mot : musique. Durant toutes ces années malsaines, une fleur frayait son chemin à travers toute cette merde. Une fleur qu’on appelle le chant. L’argent de Papa n’allait pas seulement dans les affaires et bien souvent malheureusement, dans la drogue. Il allait aussi dans mes études. Quoi? Cette jeune dévergondée a étudié? Et oui. Et j’étais même l’une des meilleurs. Quand une quantité énorme d’émotions nous envahit, il faut trouver un moyen de l’évacuer. Pour moi c’était les études et… Oui bon. J’ai étudié en chant durant toute ma formation. Je me débrouillais assez bien. Un vrai rossignol. Mes professeurs tentaient sans cesse de m’inscrire à des concours, de grandes écoles… Mais le destin avait un autre chemin pour moi…
Au jour fatidique de la séparation familiale, lorsque Maman a divorcé de Papa, tout le monde est parti de son côté. Maman est retourné au Japon, pour elle ce pays était synonyme de félicité. J’en avais rien à fiche. Je suis née en Amérique, je reste Américaine. Je ne sais pas où est parti Papa, je crois qu’il n’a pas vraiment bougé. Mais il était hors de tout doute dans mon cas que je devais absolument m’éloigner de cet homme.
Il avait beau avoir ruiné mon enfance, ce n’était pas l’argent qui me manquait. Et oui, le nom de famille sert à plusieurs choses. Puis mon Père ne pouvait contester l’argent qui m’était en quelque sorte… dû. Je voyageais à nombreux endroits, ne trouvant jamais un nid où me poser. J’ai bien vite réalisé qu’une jeune japonaise traînant une apparence fragile comme la mienne se devait de bien s’entourer. Mais dans ce monde impossible de trouver des gens de confiance. Tous des cons. Il me fallait donc mentir. Mentir pour recevoir, mentir pour vivre. Je commençais donc à m’entourer de gens importants, des gens d’argent. Ils voyaient en moi une muse et un bon passe-temps. Une jeune femme ressemblant d’une gamine? Quoi de mieux dans ce monde de perversité et de débauches? Mieux encore, j’avais un sale caractère. Les gens voyaient cela comme un défi. Tant mieux pour eux. Les personnes importantes devinrent des gangs de rue, puis au fil du temps les gangs de rue devinrent des gens on ne peut plus puissants et crédibles dans le monde des affaires.
Pour moi tout cela avait toujours été un jeu dans ma tête. Je n’ai jamais voulu être sérieuse dans ce mode de vie. Tout ce que je voulais c’était avoir du bon temps. Mon entourage l’a bien vite remarqué et un jour on m’a recommandé une certaine ville. Je n’en avais jamais entendu parler. Apparemment là-bas on recrutait des geishas! La belle blague. J’adorerais aller faire la belle pour tous les imbéciles de cette ville. Arrivée là-bas, je me fis recruter bien vite. J’ai un physique particulier qui plaît beaucoup tel que mentionné plus tôt. Je vis présentement à Seven Sins City. J’aime bien le nom. Mes copains luxure, paresse et envie l’adorent aussi. Je continue de faire ce que j’ai toujours fait mais seulement le titre n’est pas le même. Je suis maintenant geisha. Les gens ne connaissent rien de moi et ne connaîtront jamais rien. Je ne laisserais glisser aucune faille. Les ignorants pensent tous que je suis une fille sans savoir, sans intérêt. Seul mon physique leur fait effet. Et bien restez dans vos mensonges pendant que je sombre dans mes vices, je me plais à me détruire. Je me plais à vous escroquer…
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