Jian est un beau mélange de la Chine (Taïwan) et du Japon. Il est d'assez grande taille pour un asiatique, et a un visage très fin et paisible. Sa personnalité ressort beaucoup à travers son apparence. Il s'habille toujours de manière très sobre, souvent en noir, ou en costard noir, chemise blanche, sans cravate. Il est effacé et ne se mets pas en avant, il aime être discret. Son calme naturel se ressent autant dans ses gestes que dans son attitude. Il a des grands yeux noirs (vous me direz, normal vu ses origines), et des cheveux mi-longs... Si on devait le comparer à un animal, ce serait un chat, car il a une grâce naturelle qui semble presque venir d'un autre temps. Il est très simple et n'est donc ni un dragueur, ni un "crâneur". Il a le maintien qu'on lui a apprit par les arts martiaux, se tient toujours droit et a des gestes précis, surtout lorsqu'il doit se battre. Tout en retenu. Il a beau être doué en arts martiaux, Jian est très svelte et n'est pas ce qu'on pourrait appelé un "gros bras", tout ce qui est musculation, physique ce n'est pas son truc. Il puise sa force dans sa concentration, pas dans ses muscles. Ce qui fait qu'au premier abord on pourrait penser qu'il ne sait pas se battre, d'autant plus qu'il ne cherche jamais les conflits. Mais lorsqu'il est poussé à le faire, les gens regrettent rapidement. Il est également très respectueux, notamment envers ses patrons, et garde les traditions Chinoises et Japonaises de saluer en arrivant et en sortant d'une pièce. Il est adepte de la méditation et du Tai Shi, qu'il pratique tous les matins lorsqu'il a le temps.
Description Mental
Jian est donc quelqu'un de très zen, que ce soit dans sa façon de se tenir, mais également dans sa façon de se comporter. Il a été élevé dans les arts martiaux, et a donc des valeurs ancestrales qu'il respecte plus que tout. Ces valeurs, la discipline, le maintien de soi, le respect des autres, notamment des personnes plus âgées. La rigueur également, qu'il applique tous les jours, même dans son travail. Une des règles qu'il applique également, c'est de ne jamais se servir de ses connaissances pour débuter un combat. Il ne se bats que lorsqu'il est obligé, et reste impassible jusqu'au bout. Dès lors, il est un atout important pour les Bushidos, car il est à la fois un homme de main utile au corps à corps, mais il est également un très bon négociateur qui garde son calme en toute circonstance, et ne créer donc jamais de vague. Chose très utiles lorsqu'on à affaire à des russes qui n'ont pas connaissance du mot "respect". Jian est également quelqu'un de très renfermé, il ne parle pas beaucoup et n'est pas du genre à raconter sa vie ou ses sentiments, il trouve ça déplacé, et peu intéressant pour les autres. C'est l'opposé d'une grande gueule, il se contente souvent d'écouter, de comprendre, puis d'agir. Tout se fait dans le calme chez lui, ce qui peut en énerver certains, mais qui est très apprécié chez d'autres. En amour, c'est la même chose: il reste en retrait, ne drague pas, et ne cherche pas à se faire draguer. On ne peut d'ailleurs pas dire qu'il est beaucoup d'expériences là dedans. Malgré le fait qu'il ait un physique avantageux, les filles préfèrent en général les "bad boys" qui se mettent en avant. Lui reste trop en retrait, et les femmes ont souvent l'impression qu'il ne s'intéresse pas du tout à elle. Lui-même va bien tout seul et n'a pas l'impression d'être en recherche, même s'il apprécie tout de même les jolies femmes du clan, notamment les Geishas. Disons juste qu'il a trop apprit à se maîtriser et qu'il a du mal à se laisser aller. Difficile lorsqu'on a passé 13 ans à apprendre à être toujours en attente, à se concentrer sur soi.
Biographie
Tous les hommes ont leur vices, et c'est d'un de des vices qu'est né Jian. Sa mère était une jeune courtisane Taïwanaise, une des plus belles de ce qu'on appelait "La Maison Des Fleurs", en Chine. Elle avait de nombreux hommes qui lui tournaient autour, mais elle se réservait pour l'homme qui lui ravirait le coeur. Et c'est lorsqu'elle posa ses yeux sur le chef des Yakuza, un japonais fort et fier, qu'elle su qu'elle l'avait trouvé. Malheureusement pour elle, non seulement était-il marié, père, mais c'était un homme puissant et dangereux. Une énième histoire d'amour à la chinoise, à croire que certaines cultures aiment les amours impossibles. Elle l'attendit longtemps, patiemment, gardant espoir qu'un jour, il céderait à ses "avances". Enfin, par une chaude nuit d'été, il céda. Ce fut le plus beau jour de sa vie: elle pouvait enfin passer une nuit dans les bras de l'homme qu'elle aimait plus que tout. Malheureusement, la fierté du Japonais reprit vite le dessus, et il la repoussa le lendemain, la blâmant pour tout, disant qu'elle l'avait drogué, sûrement piégé pour qu'il tombe dans ses bras. Il s'en alla le lendemain et ne donna plus de nouvelles. Meurtrie, la mère de Jian se méprisa d'avoir ainsi poussé l'homme qu'elle aimait à vivre dans le péché. Elle se sentait coupable de son amour, et se sentit encore plus mal lorsqu'elle réalisa qu'elle était enceinte. Ce fut le coup de grâce, mais il était hors de question d'avorter, ça ne se faisait pas. Heureusement, elle avait ses amies de la maison des fleurs pour l'aider dans ces moments difficiles. Elle parvint à envoyer une lettre au chef des Yakuza, pour l'informer, mais elle n'eut jamais de réponse. Deux ans après avoir accouché, pourtant, elle reçu la visite du père de son enfant. Elle ne l'avait plus revu depuis la nuit fatidique, et son coeur se rempli de joie, mais aussi de tristesse en le voyant à nouveau. L'homme lui offrit simplement de l'argent, restant très froid dans son approche. Lorsqu'il vit qu'il avait un fils, ou plutôt un autre fils, il sembla changer dans son regard: il n'aurait pas eu grand chose à faire d'une fille, mais un fils...
Le Yakuza offrit donc de l'argent à la mère de Jian, et lui dit qu'elle ne pouvait pas s'occuper d'un enfant en travaillant dans un tel endroit. Elle devait penser à lui, et envoyer l'enfant dans un monastère, afin qu'il ait une bonne éducation, et qu'il ne soit pas corrompu par un milieu pareil. La jeune femme, pas très forte d'esprit et soumise à son amour, accepta. Jian fut donc envoyé dans un monastère en Chine, où il reçu des enseignements bouddhistes, Shaolin, mais où il apprit également l'anglais, le Japonais, le français. Il y passa toute sa vie jusqu'à ses 13 ans, ne voyant pas sa mère, et ne sachant vraiment qui était son père. Il apprit donc les arts martiaux, la discipline, et se fondait sans problème dans la masse de petits élèves. Le jour de ses 14 ans, un homme vint le chercher. On lui dit que sa mère était morte du sida, et que le temple ne pouvait pas le garder gratuitement. Il lui fallait donc partir, mais l'homme était là pour ça: il lui dit qu'il avait été ami avec son père, et qu'il lui proposait de venir travailler avec lui, au Japon. On s'occupa donc de lui, et il grandit en étroite relation avec la famille Bushido. Ce qu'il ignorait c'était que l'homme était son père, et non "un ami de son père". Il l'ignore toujours. Il fut adopté par le frère de son père, et fut donc considéré comme un énième cousin de la famille.
Lorsque la famille vint aux USA, il les suivit naturellement, et son bon niveau d'anglais servit à beaucoup de monde, et il servit de traducteur pendant de longues années, notamment auprès des personnes les plus âgées de la famille. Son naturel calme était bien utile, surtout vu le tempéramment "fougueux" des membres du clan, et on le sollicita de plus en plus. Son jeune âge fit de lui une sorte de "mascotte" qu'on envoyait souvent pour discuter et passer des messages, des avertissements, avant que les "vrais durs" ne viennent tout détruire. En grandissant, il continua à tenir ce rôle, et est donc le messager principal du clan Bushido. On sait que c'est un homme de confiance, et tout le monde, lui y comprit, pense qu'il est le fils d'une maîtresse de quelqu'un, mais personne ne sait vraiment de qui.
Signes Particuliers
Aucun
Dernière édition par Jian Lau le Dim 11 Juil - 23:12, édité 2 fois
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Sujet: Jian Lau 
Dim 11 Juil - 22:13
