Intrigue N°1 : The Deadly Sins Game [Part 1 with Alexander and Savanna]

La journée aurait put se dérouler aussi simplement que les précédentes. Bon, ok, une journée normale, à Seven Sins city, ça n'existe pas mais Alex arrivait à avoir sa propre petite routine. Plus ou moins, tout est relatif ! Les affaires, les femmes, l'alcool, le jeu et j'en passe ! Impossible de s'ennuyer dans une telle ville ! Ce matin, le jeune homme avait trainé dans la couche en compagnie de deux gazelles, comme le brave roi de la savane qu'il était. Bref, après une matinée tranquille, le russe était parti au casino pour profiter un peu de ce lieu vivant, empire du jeu où découle les rivières d'argents et de jetons. Pourtant, Alexander n'avait pas trop trainer dans la salle de jeu et avait plutôt retrouver un vieil ami pour discuter affaire. Rien de très grave et la conversation s'acheva rapidement. L'autre disparu et le russe demeura seul ce midi attelé au comptoir du casino.

Une pièce lumineuse et spacieuse qui était pleine à craquer habituellement, une décoration chaude et sobre, très chic s'accommodait . Penché au dessus de son verre à pied remplis d'un vin blanc mêlée à de la pêche, il décroche son cellulaire qui venait de sonner. Pas besoin de discuter des heures, on l'informe de la venue d'un transporteur et il décide d'attendre au bar, l'arrivée de l'autre. Sirotant son verre, le russe commence déjà à se poser des question sur la nature de ce qu'on lui envois et surtout qui est à l'origine de cela. Il n'eut pas à attendre longtemps l'arrivée du transporteur qui sans un mot, tandis le paquet, la lettre et lui demanda de signer. Il s'exécuta avant de se retrouver en tête à tête avec le colis en question. Son premier réflexe fut d'observer les lettres sur enveloppe de la lettre.

"_ Ce n'est pas un écriture que je connais..."

Un haussement vague d'épaule et le jeune homme commença à ouvrir la lettre et la parcouru rapidement. Accoudé, le verre dans une main, la lettre dans l'autre, le russe demeura tout d'abord silencieux devant les quelques mots de la lettre. Finalement, il explosa de rire en froissant le bout de papier.

"_Mais quelle blague ! N'importe qui !"

Pendant un instant, le russe se reconcentra plus sur son verre que sur le colis. Puis finalement, au bout d'un court moment, la curiosité se fit plus forte. Un peu hésitant tout d'abord puis déterminé, Alex commença à ouvrir le sommet du carton. Il se stoppa, croyant avoir rêvé un instant. Non, ce n'était pas un rêve, il y avait bien à l'intérieur, de l'argent liguide, en grosse coupure.

"_Qu'est-ce que..."

Saisissant la feuille, le russe s'empressa de refermer le colis. Après tout, il se trouvait dans un lieu public et maintenant qu'il détenait du liquide en quantité. Un coup d'oeil autours de lui puis il se plongea dans les quelques lignes écrites. 100 millions de dollars. Un beau pactole ! Mais encore cette histoire de jeu ! Et quels évènements ? Tout ça ne dit rien qui aille ! Et puis qu'est-ce qu'il en avait à faire finalement ?

"_Y aurait pas une 'tite boite avec un bouton par hasard"

Le russe sourit. La situation lui évoquait celle d'un film avec une boite, un bouton, un meurtre un gars à moitié défiguré et surtout beaucoup d'argent ! Nan c'était ridicule, ça ne marche que dans les films ! Au lieu de ça, qui était derrière tout ça.

[Savanna, je ne sais pas comment te faire intervenir donc si t'as une idée, hésites pas à poster et remanier !]

Les journées à Seven Sins City étaient presque toujours les mêmes pour Savanna. Elle devait arrêter des criminels, encore et toujours. Et les blessures n’étaient pas rares dans cette ville qui était loin d’être innocente et calme comme n’importe quelle autre ville. Elle avait beau arrêter plusieurs criminels, elle avait toujours l’impression qu’ils étaient plus nombreux, par la suite. A croire qu’il se multipliait et que les arrêter ne faisait qu’augmenter leur nombre. C’en était presque effrayant. Ces derniers jours, Savanna avait pour ordre de traîner autour de la Forteresse Folâtre en se faisant passer pour un membre de la mafia et surtout en faisant attention de ne pas se faire reconnaître comme mercenaire, sinon c’était la mort assurée, forcément. Elle devait retrouver un criminel qui avait ses habitudes et surtout qui se cachait très bien, il était donc difficile de le trouver. Elle se promenait dans la forteresse, en tâchant d’être discrète. Un pantalon et un tee-shirt noir et elle se fondait facilement dans la masse.

Pendant plusieurs minutes, elle continua à marcher en regardant autour d’elle, à la recherche de l’homme qu’elle cherchait. Mais il n’y avait rien. Apparemment il n’était pas là. Finalement, ce qu’elle devait faire n’avait rien d’intéressant. Bien au contraire. C’était d’un ennui affligeant. Elle aurait préféré être totalement ailleurs mais ça, ce n’était pas un choix. Un peu plus d’action, un peu plus de bagarre et de danger. Sans s’en rendre réellement compte, elle avait continué à marcher et elle était à présent devant le casino. En tournant la tête, elle aperçut une tête qu’elle connaissait. Alexander, tiens. Elle alla s’asseoir dans un coin, une table près de l’entrée et le regarda très discrètement. Tant qu’à faire, autant le surveiller, puisqu’il faisait partie des Makarov. Un transporteur lui amena un colis. Il parlait tout seul. Apparemment, ce qui se trouvait dans la boîte était loin d’être banal, ce n’était pas quelque chose que l’on recevait tous les jours. Pour un membre de la mafia c’était étonnant, elle ne voyait pas ce que cela pouvait être. Elle chercha à voir ce qui se trouvait dans la boîte, mais Alexander l’avait déjà refermée. Ce devait vraiment être quelque chose d’intriguant.

Pour ne pas plus attirer l’attention sur son inactivité, Savanna se leva et jeta un dernier coup d’œil à Alexander. Il regardait dans sa direction. Super, maintenant elle avait été découverte ! A moins qu’il ne l’ait pas reconnue. C’était très peu probable, mais il paraît que l’espoir fait vivre. Elle tourna la tête et sortit du casino sans plus chercher à avoir plus d’infirmations. Une gourde par minute, une seule. Elle marcha à la même vitesse qu’un peu plus tôt. Courir ou accélérer l’allure n’était pas une solution, elle devait juste faire mine de rien, comme si c’était normal qu’elle soit là, voilà tout. Elle tourna la tête et vit un ascenseur. Aller dans un endroit où peu de personnes se trouvaient n’était pas une solution et elle pourrait bien retrouver une sortie par la suite. Lorsqu’elle appuya sur le bouton de l’ascenseur, elle ne prit pas la peine de jeter un coup d’œil derrière elle. Cela aurait paru bien suspect. Et qu’Alexander l’ait remarquée alors qu’elle devait à tout prix passer inaperçu était une très, très mauvaise chose. Elle n’allait pas en rajouter. Lorsqu’elle entra dans l’ascenseur, elle eut l’impression de se jeter dans la gueule du loup. Elle n’était pas certaine de trouver une sortie là haut, il faudrait donc qu’elle repasse par ici mais le plus tard possible, cela éviterait bien des problèmes.

Savanna appuya sur le bouton de l’ascenseur pour le premier étage. Les portes de l’ascenseur étaient en train de se fermer mais quelqu’un les bloqua pour qu’elles se rouvrent. Evidemment.

Alexander demeura un instant pensif. A quoi pouvait bien rimer cette mascarade ? L'argent était-il véritable ? Qu'elles étaient les règles de ce soit disant jeu ? Qui était responsable de cela ? Un piège ? Bref, beaucoup de questions demeuraient encore sans réponse. Et le russe commença à se demander si le ou les originaires de cette mauvaise blague devaient certainement être en train de le surveiller de loin. Oui, c'est ça, il était probablement surveillé à distance, et peut-être même en train de se fendre une bonne poire. Buvant une gorgée, cherchant à rester le plus naturel possible, Alex se tourna vers l'ensemble de la salle, posant le dos contre le comptoir, il sirota lentement son verre en observant discrètement les visages aux quatre coins de la pièce. Sous ses airs décontractés et presque insouciant, le russe guettait chaque personne. Il lui fallut un moment avant de finalement apercevoir un visage pas tout à fait inconnu. Oui, la petite blondinette ! Quel est son nom déjà... ? Raah ! Impossible de se souvenir ! Mais celle là avait bien essayer de le duper une fois ! Oui, c'est elle, la mercenaire qui avait voulu s'introduire parmi les Makarov en se faisant passer pour une autre. Pouvait-elle vraiment être à l'origine de cette mascarade ? Le russe ne la fixa pas mais l'avait bien vu. Il la savait mercenaire, peut-être avait-elle pour mission de veiller au bon rendu du paquet. Après tout, quel autre heureux hasard aurait put l'amener ici ? A présent, Alex en était sûr. Mais pourquoi et dans quel but. Le russe se retourna quelques instant pour poser les coudes sur le comptoir, pensif. Que fallait-il faire ? Aller la retrouver ou demeurer là et faire comme s'il n'avait rien remarquer. Il observa le colis du coin de l'oeil.

Pas besoin de réfléchir plus longtemps. Alex se retourna vers Savanna, mais la petite blonde avait déjà disparue de sa vue. Lançant une vague insulte en russe, Alexander termina son vers d'une traite, laissa un billet sur le comptoir et bondit de son siège en attrapant colis et lettre froissée qu'il cala au fond d'une poche. Pressant le pas, il parvint à l'apercevoir. Elle ne semblait pas chercher à le semer, il put finalement la suivre à vitesse normale et constante. Non, elle ne lui échapperait pas. Le russe fila à sa suite mais bientôt, il la vit virer de bord. Sans perdre un instant, et le plus discrètement possible, il l'accompagna dans sa trajectoire. Savanna s'enfonça dans un ascenseur. Cette fois-ci, Alex accéléra la pas. Il sortit le manche de sa lame rétractable et le cala dans sa manche. Peut-être en aurait-il besoin, sait-on jamais. D'une main, il parvint à stopper la fermeture des portes et s'infiltrer à son tour à l'intérieur. Pas de doute, c'était bien la même blondinette. D'un coup de coude, le russe frappa n'importe quel bouton du tableau. La clochette retenti et la porte se ferma. Au même instant, l'autre main saisit la jeune femme par le coude pour la retourner brutalement.

"_Toi ma mignonne, on a à parler !"

Un autre coup de coude et le russe actionna l'arrêt d'urgence de l'ascenseur qui se stabilisa d'un coup. Plus de fuite possible. Il lacha Savanna en la repoussant. Puis il sortit la lettre froissée et lui mis sous le nez.

"_Dis-moi qui t'envois et qu'est-ce que c'est que cette putain de mascarade ?"

Alexander la laissa se dégager de son étreinte mais sa hargne demeurait. Fusillant la jeune femme du regard, le russe attendait des explications à cet étrange intervention. A quoi tout cela rimait ? C'était à ni rien comprendre, et pourtant, dieu seul sait qu'Alexander est habitué aux histoires tordues ! Mais la présence de Savanna ne pouvait pas être un hasard, surtout cette pseudo fugue intempestive ! Romanov en était certains, elle devait être impliquée ! Et lorsqu'elle lui donna sa réponse, le russe cru exploser de colère mais sut par miracle maitriser cette lassitude. Il se massa les tempes quelques secondes d'un air "toi tu vas mal finir". Finalement il jeta un coup d'oeil à la caméra en coin de cabine et se saisit de la lettre d'un mouvement de poignet avant de la fourrer dans sa poche. Puis il ré-enclancha l'ascenseur avant de saisir la blondinette par un poignet.

"_J'en ai pas fini avec toi et je te conseil de collaborer de ton plein gré, Barbie !"

Sur ces mots, il décala légèrement sa veste pour laisser apparaître son arme à feu, calé à sa ceinture. Il ne pouvait pas prendre le risque de la sortir maintenant mais n'hésiterait pas à l'utiliser si la jeune femme ne se montrait pas docile. La sonnette de l'ascenseur sonna de nouveau et il la tira à l'extérieur. Il allait commencer par se mettre dans un coin où il pourrait discuter tranquillement sans qu'elle se décide à prendre des risques idiots pour s'échapper. Au passage, il salua quelques autres Makarov comme si de rien n'était mais Romanov bouillonnait. Il l'entraina au travers de la salle avant de se réfugier dans un "salon privé" qu'il n'avait pas réservé mais ça, il s'en contre fichait. L'avantage, c'est l'absence de caméra. Il la poussa dans un siège et demeura debout devant elle, dégainant son arme.

"_Bien, on arrête de jouer maintenant ! Je veux tout savoir où je te jute que tu va déguster les plus douloureuse saveurs russes."

Y a pas à dire, au pays on sait recevoir, et la torture est un art que son père lui avait enseigné très jeune !