Rendez-vous surprise [Max Vladislov]

Un théâtre, voilà un endroit peu commun pour un rendez-vous. Enfin pas le genre de rendez-vous qu'on a l'habitude de prendre dans ce genre d'endroit et c'était pour ça que c'était très original. Mais voilà, la tranquillité comme le calme qui régnait en maitre en cette fin de soirée. Personne dans la grande place, aucune troupe qui répétait pour une représentation. Il y régnait réellement une ambiance de mort. Et d'ailleurs le décor vide et silencieux n'arrangeait à rien cela. Plusieurs costumes trainaient dans les loges, de tous les genres pour toutes sortes de représentation et d'époque. Mais aussi du maquillage, et des mannequins qui avec l'obscurité présentent semblaient être en vie.

C'était étrange comme un endroit pouvait changer d'un moment de la journée à un autre. Et là après avoir passé tout ce qu'on aurait pu appeler les loges, on arrivait sur la scène principale. Une énorme estrade au milieu d'un gigantesque gradin à présent totalement vide. Si le silence régnait en maitre, à ce moment précis il fut rompu par le bruit de pas. Des pas d'homme, de plusieurs hommes. Ils étaient du nombre de trois et en réalité cinq. Car ceux qui s'approchaient sur le devant de la scène, restait les deux qui attendaient à l'extérieur du bâtiment, dans la voiture au cas où. Et tous ces hommes avaient un signe bien distinctif.

Mis à part le costume extrêmement cher qu'ils portaient, c'était tous des asiatiques. Pas un seul ne l'était pas. Alors voilà que faisait ces hommes dans un endroit totalement vide où aucune représentation n'était prévue. Et bien, ils avaient eu un ordre, d'accompagner leur chef à un rendez-vous assez spéciale. Le trafique d'arme représentait la plus grosse partie de revenu chez les Bushidos. Akira avait sentit que de se lancer dans cet investissement rapporterait beaucoup et au final il ne s'était pas trompé. Vous l'aurez donc compris les hommes présents dans le théâtre étaient des Bushidos et parmi eux, Akira y logeait aussi. Et oui, ce fut une histoire pour des armes.

L'échange avait été décidé à ce même endroit, quoique mieux de se trouver dans un endroit vide pour pouvoir faire affaire comme il se doit. A savoir aussi, que d'habitude, Akira était toujours prudent mais il venait avec moins d'hommes. Trois en tous alors que là, le nombre total était de cinq. Ceci n'était pas fait au hasard, puisque que le chef des Bushidos ne faisait jamais rien au hasard. En fait, tout commença quand l'un de ses hommes lui fit part de nouvelles armes d'assauts très performantes. Seulement leur distribution ne se faisait qu'en Russie. Que voulez-vous parfois on croit que le sort s'acharne contre vous. Donc mettre les pieds dans le pays qu'il détestait le plus au monde, Akira ça c'était juré de ne jamais le faire.

Mais là un dilemme énorme se proposait à lui. Il allait donc laisser une telle opportunité qui pourrait rapporter très gros. Non ça jamais, en plus les armes c'était leur spécialité, donc pourquoi laisser cela au russe. Le chef mafieux refusait de se faire battre sur son terrain. Alors pourquoi les trouve-t-on que dans ce pays ? Chose inexplicable, ou alors peut être avec les matériaux et encore ce n'était pas sur. Mais pour Akira tout ça n'avait que peu d'importance, pour lui ce les procurer, c'était ça la chose la plus importante à faire. Donc si le sort voulait plus favoriser les russes que les siens, qu'il en soit ainsi.

De toute manière, sa réussite jamais il ne la laissait à la chance, il la devait à sa détermination, et donc d'une manière ou d'une autre, ces armes là, il allait bientôt les revendre. Il s'appelait Tony, enfin c'était ainsi qu'on l'appelait, cet homme fut vraiment l'élément déclencheur de ce qu'il allait suivre plus tard. Ce n'était pas un asiatique mais c'était plutôt le genre de petite frappe qui a une époque a voulu tenir tête aux Bushidos. Tous sont gangs fut décimé et lui après mains supplices devint le bon contact du clan. C'était lui qui avait arrangé ce rendez-vous pour acheter les armes, à un vendeur fiable disait-il.

Et voilà, voilà pourquoi Akira débarquait à présent dans le théâtre. Voilà aussi pourquoi la méfiance était de mise et des précautions étaient vivement prises. Ce mec avait beau être à présent totalement soumis aux Bushidos, il n'en était pas pour autant un yakuza et ne connaissait pas ce qu'était la véritable loyauté. Après donc est passé par une petite porte d'entrée et longé un long couloir, Akira et les deux hommes qui l'accompagnaient arrivèrent sur le devant de la scène. C'était vide et si calme, ne restait plus qu'à voir si ce vendeur était vraiment aussi fiable comme le disait Tony.