Juste le temps d'un repas [PV Aya Fusaki]

Tout en haut, dans les hauteurs du pouvoir et de l'argent, règne un monde bien différent des autres. Quand on se trouve en haut de la chaine du pouvoir, on devient de suite une cible à abattre. Ben oui, c'est bien connu, l'homme a toujours eu un don prononcé pour la jalousie. Et la jalousie entraine souvent des guerres pour le pouvoir. Akira Bushido se trouvait à cette même place. Sauf que lui, en plus de devoir combattre les russes pour l'héritage de toute une ville, devait aussi sans cesse regarder derrière lui. Car malgré tout ce qu'on fait et tout ce qu'on est, des traitres il y en a toujours.

Ces mêmes personnes peuvent venir de partout et même du clan que vous avez porté en haut de l'échelle. Tout ce que vous avez fait pour eux est noyé sous une jalousie maladive. Mais avec le temps, on s'habitue et se dit que c'est le prix pour être en tête du clan. Cela devient un réflexe la méfiance apparaît être votre meilleure amie. Parfois aussi ça fait un grand bien de pouvoir reposer toute cette pression constante sur quelqu'un sans bien sur qu'elle puisse sans rendre compte. Il y avait d'abord sa femme, même si le japonais ne lui parlait jamais de ses affaires.

Il l'écartait constamment pour ne pas la voir mêlée à ça. Mais lui parler et la voir lui faisait déjà un grand bien. Et puis une autre femme, bien plus forte à ses yeux. Il savait au moins qu'avec elle, il n'avait pas besoin de regarder derrière lui. Il savait qu'elle lui était fidèle, enfin l'espérait. Comme le dit un proverbe surveille tes ennemis de prêt et tes amis d'encore plus prêt. C'est vrai on n'est jamais sur de personne et on ne peut compter que sur soi. Mais jusque là cette femme ne lui avait encore jamais fait faux pas. Il l'appréciait sincèrement même si on au fond de lui il avait du mal à l'avouer.

Akira n'était pas le genre de personne démonstratif à montrer ses sentiments et surtout quand il s'agissait d'une femme. Oui, il était marié mais avec cette femme, il pourrait s'abandonner sans le moindre remord. Personne ne pourrait dire ce que c'était, ni même lui, mais son visage, ses yeux, son corps, sa façon de s'exprimer, de bouger, son caractère et tant d'autres détails qui la rendait singulière à toutes les autres femmes. Une beauté asiatique qu'il ne pouvait renier. Alors voilà, il s'est laissé emballer et il s'était passé ce qu'il dut se passer.

Mais voyez-vous encore aujourd'hui, Akira ne regrette rien de tout ce qu'il a fait et tout ce qu'il pourrait faire encore. Ainsi, aujourd'hui il décida de lui montrer à quel point cette femme lui tenait à coeur à sa façon bien sur. Une petite invitation dans un restaurant chic très chic, et donc, très cher en soit. Akira avait réservé une table dans un restaurant du coin du Domaine de Cronos. Cela pourrait paraître étrange de se retrouver dans un centre commercial pour déjeuner mais les apparences étaient bien trompeuses. Ce même restaurant, se trouvait au troisième étage, l'endroit le plus friqué du bâtiment.

Un endroit où seuls les personnes avec de gros moyens pouvait se permettre d'y mettre les pieds. Ainsi Akira fut le premier sur le lieu accompagné comme toujours de son garde du corps et quelques hommes à lui. Il entra à l'intérieur du bâtiment et prit de suite l'ascenseur pour rejoindre le troisième et dernier étage. Il traversa ensuite un long couloir pour se retrouver en face du restaurant en question. A l'intérieur un homme l'accueillit avec tout le respect qu'il devait. Pas besoin de révéler son identité, Akira était un homme connu. Cela avait ses avantages comme ses inconvénients plutôt cité.

L'homme le dirigea à une table bien particulière. Elle se trouvait à l'extérieur sur un majestueux balcon. La table était placée de façon à avoir une magnifique vue sur la ville. Et d'ailleurs, elle était un peu isolée du reste, pour qu'Akira puisse se sentir à l'aise et faire comme il l'avait demandé. Le gérant du restaurant ne voyait aucun inconvénient à se plier aux exigences de monsieur Bushido tant que l'argent suivait. Et oui encore une chose qui rendait beaucoup de gens jaloux, l'argent. Et le japonais en avait à revendre, comme quoi le crime paye.

Akira s'installa tranquillement à sa table, quant à ses hommes ils se mirent à coté sans vraiment être trop prêt mais aussi trop loin. Question que la femme qu'il attendait pouvait se sentir à l'aise et ne pas avoir l'impression d'être épié de partout. Le gérant s'amena vers sa table et lui offrit un tout nouveau vin que le restaurant venait de recevoir. Le chef Bushido s'attela à boire son verre tranquillement pour patienter en attendant le venue de la jeune femme du nom Aya Fusaki. Mais comme Akira n'était pas un homme qui faisait les choses à moitié, il a toujours su montrer de la reconnaissance envers les personnes qui lui sont fidèles.

Sans vraiment le montrer, il va leur offrir un confort supérieur à tous les autres. De ce point de vue là, il avait ordonné à son chauffeur d'aller chercher mademoiselle Fusaki à son domicile. Tout de même, il n'allait pas la faire venir par ses propres moyens. Le chauffeur donc arriva devant la demeure de la jeune femme et lui fit signe qu'il était là. Il attendu ensuite que la demoiselle prenne place dans la belle berline. Akira avait fait parvenir un message par le biais d'un de ses hommes à Aya, comme quoi elle devait s'habiller pour l'occasion. Aujourd'hui il l'invitait à diner. Et cela sans que ça cache quelque chose bien sur, ou peut être pas...

Comment dire, ah oui elle était magnifique. Cette femme avait toujours su mettre tous ses atouts à son avantage. Une robe qui faisait un subtil mélange entre chic et sexy. Un ange ou plutôt une petite diablesse dont on accorderait facilement de tomber dans ses charmes. Akira assit à sa table, la voyait arriver dans toute sa splendeur. Quand elle arriva à sa table il ne put s'empêcher de se lever pour la saluer comme il se devait. Intérieurement il se demandait pourquoi il n'arrivait pas à se sentir coupable de ce qu'il faisait.

Peut être était-ce à cause d'elle, de cette femme, de sa beauté, de son caractère ou tant d'autre chose qui ne le culpabilisait pas. Akira se remit à sa place et commença à fouiller dans sa veste de son costard dont le prix était assez exorbitant. Mais que voulez-vous il avait les moyens. Il sembla ensuite trouver ce qu'il cherchait et avant d'en dévoiler le contenu fit signe à l'un de ses hommes de ce poster à l'entrée du balcon. Le chef de la famille Bushido avait besoin de prendre son aise pour ce genre de choses mais surtout de se sentir seul dans un coin d'intimité, seul elle et lui.

Il prenait toujours les précautions requises pour rester en vie et parfois pouvoir s'évader sans jamais à avoir de se méfier de quelconque personne qui se trouverait à la table voisine. En effet, rien n'avait été choisi au hasard. Si d'abord l'idée était d'être dans un cadre chaleureux pour que mademoiselle Fusaki se sente le plus à l'aise, l'idée relevait aussi d'une question de sécurité. Le balcon était rempli de plusieurs tables mais seul Akira en occupait une. Il y avait qu'une seule entrée possible celle qui donnait sur le balcon et elle était à présent occupé par l'un de ses hommes de main.

Il ne pouvait avoir aucune surprise et aurait largement le temps de voir venir. En effet quand on se retrouvait à son stade de la hiérarchie et quand il se trouve que nos ennemis sont des personnes qui peuvent attaquer à n'importe quel moment sans respecter un code de l'honneur, on se doit d'être prudent. Akira savait que sa mort couterait beaucoup à son clan, mais ce n'était pas à ça qu'il pensait. Aya était devenu si importante à ses yeux qu'il ne la voudrait pas la voir souffrir pour lui. Qu'on la kidnappe et qu'on la torture tout simplement car ses ennemis voudraient l'atteindre lui.

Elle comptait énormément à ses yeux, mais le japonais n'était pas très douer pour avouer ce genre de choses. Il restait toujours assez distant et n'arrivait pas à montrer son affection. C'était comme ça et il ne pouvait faire autrement. Aussi une fois que l'entrée fut bloquée, Akira sortit sa main de sa veste et déposa dès lors une petite boite rectangulaire sur la table. Il fit glisser la boite jusqu'à sa compagne du soir pour qu'elle puisse découvrir ce qu'elle contenait. C'était un collier, qu'il fallait l'avouer lui avait couté tout de même une fortune, mais bon il avait les moyens aussi.

Il restait stoïque sans lui offrir le moindre sourire, c'était sa façon à lui de lui montrer sa reconnaissance, après temps de temps à ses cotés. Il n'aurait su faire autrement alors il décidait d'opter pour les cadeaux. Aussi il se saisit de la bouteille de vin et lui servi un verre sans même savoir si la demoiselle en buvait, c'était une question de manière pour lui.

" Ravi que tu sois venu Aya. Laisse-moi te dire que comme à ton habitude, tu es toujours aussi magnifique. Parfois je me demande comment tu fais pour garder constamment cette beauté et cette classe sur toi, un secret que tu dois bien garder. "

Akira commença tout en douceur, en lui faisait les compliments qui se devaient de l'être. Il ne laissait jamais rien au hasard, surtout que ce soir s'il avait organisé ce repas ce n'était en fait pas seulement pour le plaisir de la voir. D'un coté si, il aimait oublier toutes ses affaires et juste profiter de la vie avec cette femme mais d'un autre il y avait aussi quelque chose qu'il avait besoin de lui demander. Quelque chose qu'il avait besoin de lui dire.

" Aujourd'hui encore je me demande comment j'ai eu la chance de te rencontrer. C'est vrai le bout de chemin que nous avons fait ensemble, et voilà que tu es encore à mes cotés. Aussi j'aimerais te demander quelque chose. "

Il ne voulait pas la brusquer comme il ne voulait pas gâcher ce moment intime qu’il pouvait avoir avec elle. Ce n’était pas non plus tous les jours où il avait le temps de diner avec elle. Car entre ses affaires qui lui prenait beaucoup de temps et sa femme, il aimait aussi se retrouver avec Aya. Pour lui, quand il était avec une femme, ce n’était pas seulement se retrouver dans son lit, il avait besoin aussi d’établir une relation outre celle du plaisir charnelle.

Sinon, à ses yeux, si ça s’arrêterait seulement là, alors cette même femme ne serait qu’une prostitué sans importance juste bonne à satisfaire ses envies bestiales. Heureusement, Aya n’était pas ce genre de femme et c’était aussi pour ça qu’il aimait lui parler et lui confier toutes sortes d’affaires.