Beauty and the beast go head-to-head FT Isaac

Le jour filtrait à travers les rideaux de leur chambre à elle et à son mari. Un rayon avait réussit à percer la barrière de sécurité et s’infiltrait impunément, pointant ses rayons ardents sur le lit ou Natalya était couchée. La femme s’étira de tout son long telle une panthère et défit quelques couvertures en se tortillant. Lorsqu’elle étendit le bras sur le lit, elle toucha le vide. Natalya ouvrit alors les yeux : Vladimir était déjà levé. Son regard se porta alors vers la fenêtre aux rideaux fermés, et obliqua vers la photo de leur couple sur une étagère. Un fin sourire se glissa sur ses lèvres, avant qu’elle ne détourne le regard vers le cadran où elle vit que la matinée était déjà bien avancé. C’était le moment de se lever, elle avait bien assez dormit et se sentait d’attaque pour cette nouvelle journée.

Natalya enroula sa nudité dans la fine couverture de satin et se glissa en dehors du lit. Elle se doucha, s’habilla, se mit une touche subtile de maquillage qui ne fit que rehausser sa beauté naturelle, et descendit prendre son petit déjeuner.

En bas, elle découvrit un message de son mari qui, manifestement, n’avait pas voulu l’inquiéter en partant sans rien dire ; il était parti à un rendez-vous d’affaire, l’embrassait et lui disait à ce soir. Un petit post-scriptum à la fin de la feuille précisait ce qu’elle avait trouvé en passant par la salle à manger : Il lui avait fait le petit déjeuner, qui l’attendait sagement sur le feu. Tout en grignotant un morceau, elle jeta un coup d’œil à son planning de la journée. La case du midi avait été réservée à un compatriote Russe, un ami.

Elle laissa elle-même un message à Vladimir disant qu'elle était partie dîner. Vers la sortie, elle appliqua sur ses lèvres un rouge extravaguant. Lorsqu’elle franchit la porte d’entrée, son reflet se capta dans le miroir de l’entrée, qui renvoya alors l’image de Natalya vêtue légèrement d’une jupe gris foncé lui arrivant à la mi-cuisse, dévoilant un peu plus de peau que nécessaire, avec un haut classe, un mélange de noir et de blanc éclatant. Au pied, elle portait de petit mocassin agréable de teinte noire.

Peu de temps après, elle arriva à destination. Le restaurant était chic. Natalya avait hésité en le choisissant : elle aurait préféré quelque chose de plus banale, de moins extravagant. Tant pis, il n’existait pas énormément de resto qui correspondait à cette description et qui était fréquentable. Elle aimait bien cet établissement et prenait habitude à y aller, parfois. On y mangeait toujours bien. Avec les habitudes qu’elle avait, si on voulait la tuer, elle ne serait pas bien difficile à retrouver...

C’est ainsi qu’elle entra à l’intérieur du bâtiment, où elle se retrouva rapidement assise. Même si le code vestimentaire s’appliquait autant en cas de souper que de dîner, l’ambiance n’était pas la même à ses deux heures différentes. Seulement quelques tables étaient prises et le soleil resplendissait dans le décor.

Un rayon de soleil filtra à travers la fenêtre de la chambre d'Isaac. Le rayon de soleil ardent chauffa le lit dans lequel Isaac dormait nu enfin avec pour seul vêtement son boxer Superman fétiche et porte-bonheur. Il se tortilla dans le lit légèrement et défit la couverture qui se trouvait sur lui. Puis il s'étira, poussant par la même un rugissement de lion. C'était le moment venu pour lui de se lever et d'entamer sa journée par une invitation de Natalya au Dionysos, le restaurant le plus chic. Il se glissa tel un serpent en dehors de son lit et se doucha puis s'habilla en civil avant d'aller déjeuner léger à la cantine. Il retourna dans sa chambre pour s'habiller d'une façon plus chic avec un pantalon de costume noir, chemise blanche, gilet noir, veste noire, chaussette noires et cravate noire et blanche pour bien ressortir. Il mit sa montre Festina et regarda l'heure. Il était 11h30.

Il sortit de sa chambre et se rendit dans son garage pour prendre le volant de sa Porsche GT3 RS gracieusement volé à un homme mort qui n'en avait plus besoin. Il caressa la carrosserie de l'engin avant d'entrer à l'intérieur et de démarrer le moteur qui faisait un bruit superbe. Sur ce Isaac se rendit à son rendez-vous. Le restaurant était chic, autant qu'il s'y attendait. Il n'y était jamais allé de son propre chef mais il avait entendu qu'on y mangeait toujours bien et espérait que ce soit vrai. M'enfin le Dionysos avait une excellente réputation, pourquoi douter ? Isaac avait accepté le rendez-vous non pour l'assassiner même si ce serait plus simple avec sa victime en face, mais non il préférait faire ami-ami avec elle. Elle qui le connaissait sous le nom d'Ivan Vassiliev, un mercenaire. Et qui aidait, enfin protégeait Diana Mortador. Une bonne semi-vérité.

C’est ainsi qu’il entra à l’intérieur du bâtiment, où il retrouva rapidement Natalya parmi les quelques tables occupées et s'assit en face d'elle après l'avoir salué respectueusement et lui avoir baisé la main. Le soleil resplendissait dans le décor mais était éclipsé par la beauté naturelle de la jeune et belle Russe qui se trouvait en face de lui. Il lui parla avec l'accent russe et en russe.

_" Vous êtes toujours aussi resplendissante Natalya. Déjeuner avec vous est un honneur et je suis heureux de partager cette table avec vous. "

Natalya avait commandé du café pour elle et Ivan… et une autre boisson moins suggérée en cette heure matinale de la journée : de la vodka. Peut-être son côté russe y était-il pour quelque chose… ou alors c’était son côté extravagant. Le serveur ne sembla pas convaincu, peut-être croyait-il avoir mal entendu. Elle dû lui répéter sa commande, elle mettant un peu plus de conviction dans son ton. Lorsque le serveur qui occupait tout son champ de vision partit prestement préparer les breuvages, quelque chose attira immanquablement le regard de Natalya. Un homme grand, bien bâtit, bien habillé, venait d’entrée dans le restaurant. De sa place, Natalya le détailla, passant de ses chaussures, à sa cravate… à tout ce qui allait avec. Elle lui sourit, charmante, et se leva, pour le saluer. Elle semblât agréablement surprise lorsqu’il lui baisa la main. Elle ne le savait pas si gentleman ! Cela avait tout pour lui plaire.

Elle se rassit, toujours avec ce sourire au bord des lèvres, et encra son regard azur dans ceux de son ami. C’est en russe qu’il s’adressa à elle. Elle apprécia de pouvoir parler sa langue natale et lui répondit donc également en russe :

« Le plaisir est partagé. Et je me dois de vous renvoyer le compliment, ce complet vous va à ravir. » Son accent à elle était bien plus subtile, comme une caresse à l’oreille.

Le serveur vint tout de suite après, comme si l’arrivé d’Ivan était son signal de départ. Il déposa les breuvages sur la table, avant de se reculer pour ne pas empiéter sur l’espace vitale des deux clients, tout en attendant de voir si c’était maintenant le moment qu’ils choisiraient pour commander.

Natalya reprit, toujours en russe :

« J’espère que vous n’y verrez pas d’inconvénient, je me suis permise de nous commander à boire. Un café pour nous réveiller et de la vodka pour… enfin, et son sourire s’agrandit, car cela n’aurait pas été pareil sans cette merveilleuse boisson. » La vodka aussi les réveillerait sans aucun doute, s’il restait une once de sommeil dans leur corps. Natalya leva son verre d’alcool en l’air, comme pour trinquer, ignorant l’homme qui attendait avec son pad et son stylo, l’air penaud.

« Aux russes et à leur propension à la boisson »

Dès que je venais d'entrer dans le restaurant, Natalya me détailla et me dévisagea, passant de ses chaussures, à sa cravate… à tout ce qui allait avec. J'étais méconnaissable. Elle me sourit pleine de charme et se leva pour répondre à mon salut courtois en me saluant à mon tour. Quand je lui baisais la main, il me sembla qu'elle était surprise mais que du rouge vint teinter ses joues. Elle ignorait que je pouvais être si gentleman !

C'est alors qu'elle se rassit, toujours avec ce sourire au bord des lèvres qui me faisant tant craquer tant elle était belle, et me regarda droit dans les yeux. Son regard bleu azur avait quelque chose d'excitant et d'intelligent voire de malicieux. Je m'adressais à elle en russe et comme elle apprécia de pouvoir parler dans sa langue natale, elle me répondit donc également en russe :

« Le plaisir est partagé. Et je me dois de vous renvoyer le compliment, ce complet vous va à ravir. » Comme sa remarque fut plaisante, je lui souriais. Mon accent qui était plus fort, plus prononcé n'avait rien à envier au sien qui me faisait l'effet d'une caresse à l’oreille.

Le serveur vint tout de suite après, comme si mon arrivée était son signal de départ. Il déposa les breuvages sur la table, avant de se reculer pour ne pas empiéter sur l’espace vitale des deux clients, tout en attendant de voir si c’était maintenant le moment qu’ils choisiraient pour commander.

Natalya reprit, toujours en russe :

« J’espère que vous n’y verrez pas d’inconvénient, je me suis permise de nous commander à boire. Un café pour nous réveiller et de la vodka pour… enfin, et son sourire s’agrandit, car cela n’aurait pas été pareil sans cette merveilleuse boisson. » La vodka aussi les réveillerait sans aucun doute, s’il restait une once de sommeil dans leur corps. Natalya leva son verre d’alcool en l’air, comme pour trinquer, ignorant totalement le serveur qui attendait là.

« Aux russes et à leur propension à la boisson »

Je levais aussi mon verre pour trinquer avec elle, nos deux verres tintaient l'un contre l'autre, et j'ignorais pendant un moment le serveur.

« Aux russes et à leur propension à la boisson »

Je bus mon verre d'une seule traite et le posa sur la table. A ce moment-là, le serveur nous donna les cartes et j'ouvris la carte après Natalya pour consulter les vins. Je la laisserais choisir cependant. Je regardais les plats et me décida pour une entrée et un plat. Je refermais la carte regardant Natalya et je souris. Approcher Natalya Makarov avait été plus facile que je le pensais. Et si j'avais voulu l'assassiner, j'avais plus qu'à dégainer mon arme et à lui tirer dessus à bout portant. Mais je ne suis pas un tueur. Et je ne le ferais pas. J'étais disposé à profiter de ma journée avec la belle ou du moins ce midi.

« Aux russes et à leur propension à la boisson »

Comme dans un total accord, dans une parfaite synchronisation, la belle russe porta son verre à ses lèvres et le déposa en même temps que celui qu’elle appelait Ivan. Elle paraissait habituée à cette boisson. Pourtant, l’alcool descendit parfaitement, réchauffant Natalya, lui amenant une mince et courte bouffée de chaleur qui colora ses joues de rouges, trahissant qu’elle venait de boire cu sec. En redéposant son verre, elle sourit à l’homme face à elle, comme si elle approuvait de boire de la vodka avec lui, puis elle se tourna vers le serveur – qui fut un moment déstabilisé devant le regard de la belle – et prit la carte qu’il lui tendait.

Comme une habituée des lieux, Natalya survola le contenu de la carte, sans s’attarder aux détails comme si elle avait déjà eu maintes fois l’occasion de tenir la liste des repas en main. Elle regarda une fois par-dessus le menu pour voir si Ivan s’en sortait, avant de replonger les yeux dans la liste. Elle fit son choix très rapidement, autant pour la nourriture que pour le vin – et tendit la carte au serveur en lui disant ce qu’elle voulait, précisant que, pour le vin, elle voulait une bouteille de bordeaux années 1996. Elle se tourna vers Ivan, justifiant son choix avec un sourire et un haussement d’épaule comique :

« 1996 est une très bonne année. »

Natalya laissa le temps à son rendez-vous du midi de dire sa commande. Puis, lorsque le serveur se fut t’en aller, elle fixa de nouveau Ivan dans les yeux, avec, toujours, se sourire.

« J’ai eu une hésitation, ce matin. Je me suis demandée si vous connaissiez ce restaurant, et saviez qu’il fallait être habillé… de circonstance. J’ai pensé à vous appelez… finalement je me suis dit que la situation ne pourrait qu’être comique, si vous arriviez en jeans. » Large sourire, puis : « Je suis donc à la fois ravie, et déçue ! » elle rit alors, d’un fin rire cristallin. En même temps, même si la question n'était pas directement formulée, elle lui demandait s'il venait souvent manger en ces lieux.

« Aux russes et à leur propension à la boisson »

Comme s'ils étaient parfaitement synchronisés, le dénommé Ivan porta son verre à ses lèvres et le déposa en même temps que la magnifique jeune femme. Il ne doutait pas que la russe était habituée à la vodka, cependant quand ses joues s'empourprèrent, il sut que la vodka lui avait amenée une courte bouffée de chaleur. Chez lui, rien ne changea. Il était habitué à la vodka. Elle lui sourit, approuvant de boire avec cet homme avant de se tourner vers un serveur déstabilisé par le regard bleu azur de la belle russe, un bleu façon ciel d'hiver. Froid et pourtant magnifique. Elle prit la carte que le serveur lui tendait.

Natalya survola le contenu de la carte comme une habituée des lieux et bien sur elle devait l'être car elle ne semblait pas s'attarder aux détails de la carte comme si elle la connaissait par cœur. Ivan la regarda plus en détail, sans survoler mais en s'imprégnant de la carte. Quand elle tendit la carte au serveur en lui disant ce qu’elle voulait, précisant que, pour le vin, elle voulait une bouteille de bordeaux années 1996. Elle se tourna vers Ivan, justifiant son choix avec un sourire et un haussement d’épaule comique :

« 1996 est une très bonne année. »

Je relevais les yeux de ma carte pour la regarder et affirma de la tête puis souris avant de replonger dans ma carte. Je fermais la carte quand j'eus finis de choisir et tendis la carte au serveur qui repartit après avoir pris ma commande. Quand le serveur fut parti, elle fixa de nouveau Ivan dans les yeux, avec toujours ce sourire.

« J’ai eu une hésitation, ce matin. Je me suis demandée si vous connaissiez ce restaurant, et saviez qu’il fallait être habillé… de circonstance. J’ai pensé à vous appelez… finalement je me suis dit que la situation ne pourrait qu’être comique, si vous arriviez en jeans. » Large sourire, puis : « Je suis donc à la fois ravie, et déçue ! » elle rit alors, d’un fin rire cristallin. En même temps, même si la question n'était pas directement formulée, elle lui demandait s'il venait souvent manger en ces lieux.

Ivan croisa les bras et se rapprocha un peu d'elle. Il lui parla en russe tout en la regardant droit dans les yeux, avec toujours cet accent rude et froid.

« Je connaissais ce restaurant de par sa réputation et son prestige et m'habiller de circonstance était nécessaire. Je rencontre quand même la plus belle Russe, et la plus belle femme au monde. Même un Russe comme moi qui habitait dans le fin fond de la Russie sait s'habiller en circonstance quand il rencontre une jolie femme. Gloire à la Russie. C'est un honneur que d'être à votre table. »

Ivan sourit, se leva et lui prit la main pour l'embrasser. Quelques minutes plus tard, le serveur arriva avec les plats et la bouteille. Il présenta la bouteille à Natalya avant de lui servir un fond pour qu'elle goûte le vin et après approbation de la belle, il nous servit. Nous fîmes tinter nos verres ensemble, je dégustais le vin qui était fameux et je connaissais un peu. Puis nous mangeâmes.

Au final, elle était davantage ravie que déçue. Ivan savait parler aux femmes. Natalya riva son regard sur les siens, comme elle avait l’habitude de fixer les gens avec insistance. La douce lueur du jour miroitait dans ses yeux, les rendant plus doux, toujours plus merveilleux. Un fin sourire restait accroché aux lèvres de Natalya qui, l’espace de quelques secondes, parut très flattée des propos d’Ivan : Elle se mordilla la lèvre inférieure, regarda ailleurs une fraction de seconde avant de se raccrocher au regard d’Ivan, et ses joues se colorèrent de rose. Elle n’était pas insensible aux compliments.

Son accent russe ne manquait jamais de l’attirer. Il ne lui faudrait que fermer les yeux pour s’imaginer de retour dans son pays natal. Parfois, souvent, la Russie lui manquait. Comme elle avait pu détesté ce pays qui lui avait prit ses parents, aujourd’hui elle chérissait cette terre. Russe un jour, russe toujours, après tout ! Heureusement qu’elle avait affaire à y retourner une fois de temps à autre.

Elle n’était pas insensible aux compliments, ni aux gestes de galanteries. Elle ne dérougit donc pas lorsqu’il lui baisa à nouveau la main.

« Vous m’honorez, Ivan ! Cessez ces compliments, je vais finir par rougir… enfin, c’est sûrement déjà le cas. » Un large sourire orna ses traits, la rendant d’autant plus charmante. « Et puis, nous sommes entre amis, non? Inutile de me faire sans cesse des compliments » . Cet agréable rose à ses joues finit par s’estomper délicatement pour disparaître après quelques minutes, lorsque le serveur approcha de leur table. Il déposa donc la salade qu’elle avait commandé comme entrée, et lui montra la bouteille de rouge. Presqu’en qualité d’experte, elle goûta et approuva le vin qui leur fut servit.

Ils tintèrent à nouveau leur verre.

« Et s’y on jouait à un jeu ? Une personne pose une question, l’autre répond et termine par une question. Je commence. …Pourquoi Seven Sins City ? »