Laundry shop, quand la banalité nous tiens... [PV Vesper/Pietr]

Laver ses vêtements… Et bien oui, un mafieux reste un humain et va de temps à autre laver ses vêtements lorsque l’on n’a pas de machine à laver chez sois. Partant donc pour le domaine de chronos ou un « Laundry shop » très classe et assez grand pour ne pas faire la queue est installé, Pietr marchait alors avec son sac poubelle rempli de linge sale. Habillé plutôt classe et transportant son linge sale, les commerçants et clients le regardait d’ailleurs d’un air plutôt ahurie. « Oh ! Il n’a pas de machine à laver ! » « Faut savoir vivre avec son temps ! » « Quel honte ! Transporter son linge ainsi ! »

Mais peu importait car les gens parlait beaucoup et Pietr en avait strictement rien à faire. A vrai dire, aller au Laundry shop lui faisait plus que plaisir. Car au fond se sentant en marge de la société, anormal, il aimait faire quelques tâches assez redondantes bien caractéristiques de l’américain moyen. Bien qu’il ait pu y envoyer quelques hommes le faire, le russe s’était habitué à y aller, réfléchissant longuement sur sa condition humaine, sur son passé, son présent, et aussi bien sur son avenir.

Alors, rentrant dans la laverie, il fit un signe de tête au commerçant qui il fallait bien le dire… Le connaissait très bien.

« Monsieur ne désire toujours pas laver ses affaires gratuitement ? » Dit-il
« Non Luka. » Répondit-il en lui jetant un regard noir... Signe qu’il voulait être tranquille.

Désirant être protégé par les Makarov, le commerçant profitait donc de la visite de l’un d’eux pour l’y convaincre à l’aider. Glissant quelques coupons gratuits entre deux vêtements ou suppliant de laver son linge sans aucun frais, Pietr avait toujours refusé.

Car comme je vous l’ai dit… Notre russe préféré aime penser parfois qu’il est comme tout le monde, et donc se balader en homme banal. Aller faire ses courses, acheter des médicaments, mais aussi laver son linge, et cela en tant que citoyen normal. Ainsi, il étai hors de question qu’il bénéficie d’un quelconque avantage. C’était contraire à ses… Comment dire… Pulsion… Envie ?

Commençant à trier le linge par couleur, il introduisit ses vêtements de couleurs blanches : Chemise, boxer, chaussettes, marcel, ect… Nonobstant perdu dans les pensées et exécutant les tâches plutôt machinalement, une femme vint se mettre à côté… L’ignorant tout d’abord, il détourna néanmoins quelques fois son regard vers cette silhouette des plus attrayantes.

Vesper n'habitait pas très loin du soit disant centre commercial. Elle habitait une très modeste demeure, un modeste appartement, en fait. Faut dire, ca faisait à peine 1 an qu'elle était dans cette ville et elle ne savait pas de quel côté elle était. Certes, elle faisait partie des flics, de l'élite des flics même, mais elle ne gagnait pas assez sa vie. Et puis, ouais, elle avait un côté de pourri en elle, mais elle n'avait pas encore franchit le pas, la frontière était mince, mais elle subsistait encore un peu. Bref, elle ne roulait pas sur l'or et ne faisait pas d'extra en dehors de son travail, pas comme certains de ses collègues.
Son rêve était de quitter cette ville, mais on ne quitte pas une ville comme Seven Sins City, non c'est elle qui décide de vous quitter et pas le contraire, le jour ou elle vous quitte, c'est que vous êtes mort, point à la ligne. Alors elle économisait un max de fric.
Et ça, ca commençait par venir faire sa lessive dans la seule laverie qui se trouvait à proximité de chez elle.

Avec son sac à dos sur l'dos, elle s'arrêta en chemin pour s'acheter un café et un cookie. Elle ne prit pas le temps de se poser, son café brûlant au creux de la main et son cookie plein la bouche elle pénétra dans la laverie en balançant son sac sur la première machine de libre, histoire de dire, celle-là c'la mienne. Elle s’avança vers Luka, un commerçant sans histoire et très sympathique selon la jeune femme. Peut-être un peu trop ?

"Chalut... Comment ca va aujourd'hui ?", elle déglutit les derniers morceaux de cookie, posa son café devant le vieux commerçant et déposa un billet devant elle, afin qu'il lui donne la monnaie qu'elle désirait pour qu'elle puisse lancer sa machine. Elle n'attendit même pas qu'il lui réponde, reprenant son café et se dirigeant vers sa machine réservée. Vêtue d'un jean moulant, d'un débardeur blanc qui mettait bien en valeur ses quelques formes et d'une veste de tailleur noir, Vesper enfourna sans se soucier de séparer le blanc des couleurs etc... dans sa machine. Et puis au moment ou elle voulut mettre sa lessive, le drame. Elle l'avait oublié. Et puis, l’inconvénient ici, c’était que l'vieux loup d'mer derrière son comptoir n'en vendait ni n'en prêtait.

"Vous n'auriez pas de la lessive à me passer par hasard ? J'ai oublié la mienne chez moi... Ce serait... Si gentil de vot' part." Vesper venait de s'adresser à son voisin de gauche, un homme bien bâtit, brun, au regard profond. Elle le gratifia d'un sourire plus que charmeur, si elle l'a voulait sa lessive, autant y mettre le prix.

Entendant une douce voix s’adresser à sa personne, Pietr se tourna et dévisagea l’étrangère. Plantant son regard quelques secondes dans le sien, il restait figé comme concentrant, réfléchissant ou essayant de lire en cette femme. Cela pouvait être troublant certes, mais il s’en contrefichait. Puis soudain revenant à la réalité après au moins dix bonnes secondes d’absences, il lui sourit à son tour.

Pietr aimait le sourire de l’inconnue, mais aussi la fraicheur qu’elle dégageait. De la lessive ? Bien sûr qu’il en avait. Mais en tant que Makarov, allait-il tenter de soudoyer quelques pièces ? Ou essayer de la séduire afin de profiter de ce… splendide corps… La volerait-il ? Non. Rien. Aimant se considéré parfois comme un homme ordinaire, il lui donnerait la lessive… Un point c’est tout.

Après donc au moins trente secondes de regard intense et de sourire, le russe articula quelques syllabes…

« Bonjour. »

La voix douce et mielleuse, il se montrait poli.

« Bien sûr, de la lessive… Et bien… »

La cherchant dans son sac poubelle, il sortit un pot afin de lui donner.

« Voilà, mais attention ce n’est pas n’importe quelle lessive ! Celle-ci est capable de retirer toutes les tâches quel quelle soient. »

Dit-il en riant un peu. Nonobstant, tout était bien vrai, les tâches de sang ne disparaissaient qu’avec cette lessive, ainsi plus cher que les autres elle lui évitait de racheter sans cesse vêtements sur vêtements.

La peau légèrement halée, cette dernière était peut être sudiste, munit de forme avantageuse, elle paraissait pourtant tout en muscle. Un équilibre parfait subsistait en elle, car musclé, elle était pourtant des plus féminine, le corps voluptueux, et et les formes des plus splendide elle faisait sans aucun doute tourner n’importe quel homme sur terre. Et Pietr l’avait deviné dès le premier regard.

Les cheveux châtain clair, caramel, elle avait de magnifique yeux noir remplit de malice, et cela était la partie que Pietr avait tout de suite aimé. S’y plonger encore et encore… Non… Il ne s’en lasserait décidément jamais. Ses lèvres pulpeuses la rendait à croquer, son sourire franc et quelque peu aguicheur ne rendait bien entendu pas le Russe indifférent. Mais suffisamment bien élevé et sociable, il ne montrerait rien. Civilisé, il lui donnerait sa lessive sans chantage, sans demander un quelconque nom en échange…

La jeune femme eut le temps d'avaler quelques gorgées bouillantes de son café avant que son interlocuteur ne daigne lui répondre. Il semblait perdu dans le regard noir de Vesper qui le ne quittait pas non plus, soutenant son regard intense. Il semblait même troublé. Elle se savait très jolie, mais pas à ce qu'on en perde ses moyens à ce point, elle trouvait ça trop... Exagéré. Ouais, on dira cela comme ça. Elle le trouvait néanmoins séduisant et plutôt poli, peut-être trop poli pour être honnête ou réellement stupide pour être à ce point subjugué par la jeune femme. Elle en savait ren, peut-être son côté un peu fleur bleue lui faisait croire qu'il la trouvait à son goût.

* Tu te poses beaucoup trop de questions ma vieille. Prend la lessive et occupe toi de tes affaires. Il a l'air louche ton type.* A voix haute et sans s'en rendre compte elle répondit à sa conscience.

"Qui ne l'est pas dans cette ville, hein ?" Elle ne se rendit compte que trop tard qu'elle avait dit cela, mais ne s'en formalisa pas plus que ça, si son sauveur ne remarquait pas la remarque elle oublierait bien vite ce qu'elle venait de dire. En attendant elle attrapa le pot de lessive que lui tendait son homme, l'ouvra et fourra son nez dedans afin de sentir l'odeur. C'était frais, pas excentrique ni exotique comme odeur, classique, bien suffisant, elle en versa un peu dans les bacs prévus à cet effet et écouta les recommandations de l'homme à la lessive. Elle s'arrêta net, et éclata de rire, en reposantle pot devant l'homme. Il avait de l'humour ! Bon point.

"Je crois que j'ai eu de la chance de vous rencontrer pour vous demander votre lessive. Je ne suis pas sûre que la mienne eut été très utiles. Elle n'a pas l'air aussi efficace que la votre, faudra me donner la marque, à moins que ce ne soit du fait maison. Dans ce cas je prendrais bien commande."

Peut-être que Vesper essayait de faire autant d'humour que lui, mais, elle n'avait pas de sens de l'humour super développé. Elle jeta son gobelet de café vide dans la poubelle la plus proche et une fois le tambour de la machine refermée elle prit appuie sur cette derniere et s'asseya sur la machine, les jambes quelques peu balantes.

"Vous venez souvent ici ? C'est la première fois que je vous vois, à moins que vous ne soyez que de passage... Enfin, je dis ça, ca me regarde pas, je suppose. Pardonnez ma curiosité." Elle souria.

La voix douce de son interlocutrice était sensible à l’humour de Pietr, qui pourtant il fallait bien l'avouer, en était plus ou moins démunit. Car n’ayant pas de limite entre le bien et le mal, il arrivait souvent que le brave tente par quelques jeux de mots de faire dans l’humour un peu trop… Noir, sombre et décaler des mœurs de la société contemporaine. Ainsi en apprentissage continue, il arrivait petit à petit à cibler ce qui était mal, très mal, accepté, mais aussi très bien vu. Et cela, il le devait bien évidemment à Olga, sa magnifique et somptueuse femme... Que Dieu en soit témoin.

Le makarov pensait d’ailleurs très souvent à elle, car n’arrivant pas à effacer de sa mémoire son corps en sang gisant sans vie au sol, il tentait par quelques subterfuge de se remémorer certains souvenirs, quelques blagues ou phrase que cette dernière aimait dire. Et parmi eux se trouvait celle de la lessive capable d’effacer toute trace ! Ah ! Enfin... Qu’est ce qu’elle lui manquait…

Mais en cet instant, se servant néanmoins de sa femme pour paraitre, Pietr était entier et sincère. Non, il ne la dévorait pas du regard, non il ne tentait pas de la charmer, non il ne pensait pas à de perverses pensées, non… Il profitait juste de cet instant si… Symbolique et rare.

Car c’était la première fois qu’une personne venait lui parler ainsi. Peut être à vos yeux était-il naïf, peut être… En effet. Mais pour ma part je dirais que pour la première fois de sa vie, il se montrait enfin… Comment dire… Humain. Oui c’est ça, humain, sincère avec lui-même et son entourage.

Riant donc à la blague de l’inconnue, le russe répondit.

« Et bien… Non c’est une lessive que l’on trouve en supermarché…. » Puis chuchotant les phrases suivantes, il s’approcha d’elle… « Mais j’ai mon petit secret… J’y rajoute un ingrédient qui fait toute la différence ma p’tite dame ! » Finit-il sur clin d’œil d'un ton en-joueur.

Puis continuant sur sa lancé, il décida de laisser un peu trépigner la jeune femme…

« Mmm souvent n’est pas le mot… Je viens disons… Lorsque le linge dans mon appartement commence à s’entasser ! M’enfin, je dirais une fois par semaine ! Etrange n’est-ce pas ? Pourtant cela fait des mois que je viens à la même heure, aux mêmes jours. » Répliqua-t-il en souriant et plantant de nouveau son regard dans le sien.

« Et vous ? Venez-vous souvent ? »

Pourquoi avait-il posé une question aussi absurde… « Et vous ? Venez-vous souvent ? »… Nan mais franchement… Dans toute l’histoire des questions les plus pourries posées à une nana… celle-là était hors catégorie… Champion du monde… Bravo Pietr ! Sensationnel ! Mais heureusement pour lui, s’en rendant compte à temps il décida de jouer la carte ‘franchise’.

« Mais… Enfin excusez-moi… Oubliez ma question précédente je n’ai pas un sens du tact très développer vous savez… »

Marquant une pause il reprit.

« Mais tout de même… Qui êtes-vous ? J’ai pour la première fois depuis longtemps la sensation que ma langue n’a plus besoin de tourner sept fois avant de parler, j’ai l’impression qu’avec vous je puis êtres franc, moi-même, que mes faiblesses ne sont point un aspect inexploité pour me loger une balle dans la tête, si ce n’est une facette de moi que vous pourriez apprécier… »

Reprenant son souffle… Il continua..

« Je ne cherche point à vous effrayer mais bien à donner un sens à toute ces questions qui trottent dans ma tête depuis quelques microsecondes… Pardonnez-moi si j’ai été trop… Indiscret… Ce n’était nullement mon intention. Mais… Qui êtes-vous ? »

Le regard profond, il attendait patiemment la réponse de l'inconnue toujours sans nom...

La jeune femme ne détachait pas son regard de celui de Pietr, elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais, cet inconnu, ce type, un mec de son allure, dans ce genre de ville... Le trouver dans une laverie de banlieue, cela l'intriguait, peut-être n'y avait-il vraiment rien de méchant là dessous, mais sans réellement s'en rendre, ce qui émanait d'elle, n'était autre que de la méfiance. Elle le trouvait néanmoins fort sympathique et fort à son goût, mais ce n'était qu'un détail.

Vesper, regarda furtivement l'écran de la machine à laver, elle avait mit un programme rapide, elle en aurait pour 40 min. ET qu'allait-elle bien faire de tout ce temps qui lui était imparti ? Discuter avec l'homme durant tout ce temps ? Possible, du moins ca ne la générait pas plus que ca. Elle l'écoutait donc d'une oreille fort attentive, affichant un sourire enfantin.

"Et votre...ingrédient magique, je suppose que vous ne pourriez pas me le dire ?" avait-elle lancé, d'un air plus qu'amusé.

Pietr continua sur sa lancé, sans vraiment prendre en compte la réponse de la jeune femme, soit, elle s'en fichait d'un certains côté. Elle le trouvait vraiment drôle mine de rien. Alors elle ria de bon coeur.

"Vous êtes bien un mec vous... Tous pareil. Amusant..."

Vesper resta silencieuse concernant la question qu'il avait posé ensuite, à savoir si elle venait souvent. Disons qu'elle venait quand cela était nécessaire, nettoyer le sang et la poussière sur ses fringues. Peut-être pas si souvent que ça en fait, elle garda son sourire frais et mutin sur le coin des lèvres, laissant son interlocuteur se lancer dans des excuses qu'il n'avait surement pas à faire. Il se lanca alors dans un spitch qu'elle ne saisit pas tres bien dans les premiers instants, ne trouvant pas à quoi il voulait faire allusion et l'espace d'un instant elle se sentit mal à l'aise. Elle glissa de la machine sur laquelle elle était assise depuis tout à l'heure, ses mains s'appuyant sur ladite machine, elle plongea son regard dans celui de son interlocuteur, afin, surement de trouver une réponse à ses interrogations. Puis elle sortit doucement de sa léthargie et tendit machinalement sa main vers l'inconnu et lui répondit d'un air détaché.

"Je...J'm'appelle Vesper... Et vous ? Qui êtes-vous ?"

Je pense que tu peux verrouiller et mettre à la poubelle même, je crois que mon interlocuteur est dead ^^

Je le laisse ouvert pour le moment !
Au passage si tu veux, je suis dispo pour RP si ça t'interesse (rep moi par MP ou dans mon sujet de demande de topic)